Blanche et pâle

Blanche et pâle

Adèle ZVENIGOROSKY – 4e A

Enseignante : Mme Amourette

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Je m’appelle Lucie, je suis atteinte d’une maladie qui me gâche la vie, je suis albinos… Cette maladie, je la déteste, je la hais. Elle éloigne les autres de moi et je ne peux que me renfermer sur moi-même.

Je suis seule, si seule.

Il y a huit ans, mon père tua ma mère sur un coup de tête avant de mourir lui-même d’overdose dans une prison spécialisée en Suisse, car il était décidément trop violent.

Je suis vraiment seule.

j’habitais en ville chez une très gentille dame avant de devoir partir à cause des moqueries de mes camarades. Désormais, je résidai en campagne dans une sorte d’usine à enfants où je travaillais comme les grands, je ne mangeais quasiment plus et je mourais petit à petit de faim, de froid, j’avais le moral démoli. Les rares fois où j’avais le droit de manger, les autres enfants me traitaient de ‘sans couleur’, ils me disaient que je ne servais à rien, que je n’étais personne…

Que je ne suis personne. Mais je suis quelqu’un moi, je m’appelle Lucie, j’ai quinze ans et je veux vivre !

Parfois je pensais à des choses horribles, comme si mon esprit s’assombrissait soudainement, comme si une multitude d’idées négatives me hantaient… Un jour, j’envisageai de recommencer une vie… Tuer quelqu’un, prendre sa place et repartir autre part, autrement, sans doute mieux. Mais moi, tuer ? C’était n’importe quoi ! J’en étais incapable…

Un jour, en me levant, je repensai à cette idée, je passais une journée habituelle, sauf que cette obsession ne me quittait plus, j’en avais la tête qui tournait tellement j’y pensais, je pleurais… Je restais enfermée, cachée, dans une pièce, seule, en pleurs, à me poser cent questions. Au bout de trois jours, je me décidai enfin à sortir. Une fois arrivée à la cantine, je mangeais tout ce que je pouvais. Une bande de filles vint vers moi, elles m’insultèrent comme d’habitude, mais là, je me défendais, elles furent très étonnées. Je partis de la cantine, puis conçus un plan pour m’évader de cette prison ; le lendemain je m’échappai. Le matin de mon évasion, j’eus peur, une boule au ventre. J’avançai vers le chemin que j’avais établi la veille mais des doutes ressurgissaient. Je ne connaissais pas dehors, l’extérieur, je ne savais pas ce que c’était, bientôt sept ans que je n’étais pas sortie. Ma peau ne devenait pas moins belle quand je ne sortais pas, car elle était tout le temps moche. Après une demi heure d’hésitations, je me décidai à y aller.

« Je préfère mourir libre que vivre en prison », c’était ce que je me répétais sans cesse pour me donner du courage. Je sortis par la porte de derrière, passai par ‘mon’ chemin. Enfin, j’étais dehors ! J’étais enfin libre, je m’éloignais, je pleurais tellement j’étais heureuse ! Je me ressaisis et marchais jusqu’à un hôtel. Mon plan : les amadouer pour pouvoir commettre l’impensable, tuer quelqu’un pour prendre sa place…

Quand j’arrivais, j’endossais immédiatement mon rôle. J’expliquais que j’étais majeure, que je n’avais pas d’abri et que j’avais perdu mes papiers, mon téléphone, ma carte bancaire enfin tout quoi. La dame hésita longtemps et finit par me donner une chambre que je m’engageais à rembourser quand ma situation se serait améliorée. Elle m’avait confié la chambre 19, à côté d’une jeune fille d’à peu près mon âge avec sa mère, chambre 21. En face, chambre 20, une dame vêtue de couleurs vives, bien habillée et qui semblait avoir beaucoup d’amis, la proie parfaite, celle que j’attendais !

Le soir même, la dame qui m’avait accueillie vint dans ma chambre, elle m’annonça qu’elle avait des doutes sur moi, elle croyait que je voulais faire un mauvais coup, elle n’avait pas tort. Je me rendis

vite à l’évidence, je devais me débarrasser d’elle ! Elle m’affirma qu’elle voulait bien croire ce que je lui disais à condition que ma situation ne dura pas plus d’une semaine. Mais une semaine pour réaliser mes plans, puis passer à l’acte, c’était impossible.

Le lendemain matin, je commençais mes recherches sur mes voisines. Vers onze heures du matin, je descendis de ma chambre pour arriver à l’accueil et m’infiltrai discrètement dans les bureaux, quand il n’y avait personne. Je pris les documents de renseignements sur mon étage puis je retournai dans ma chambre.

Ensuite, je regardais tous les dossiers jusqu’à trouver plusieurs personnes qui avaient l’air heureux, qui étaient plutôt riches et qui avaient de bonnes conditions de vie. Je me dis que ce serait bien de recommencer directement dans tout à zéro, sur de bonnes bases, pourquoi me priver ? J’oubliai vite ma voisine d’en face car je venais de cibler la fille idéale. Elle s’appelait Marie, elle était très jolie et très riche. Le doute commença à s’installer, « comment me rendre aussi belle » ?. J’avais bien pensé à la chirurgie esthétique mais c’était beaucoup trop cher ! Et même si je volais de l’argent à droite, à gauche je n’arriverais jamais à réunir une somme suffisante en une semaine… je ne savais plus comment faire, tout cela était impossible, être arrivée jusque là, prête à commettre l’impensable, je n’y croyais pas comme si je me choquais, me dégouttais moi-même. Je faisais quelque chose d’affreux et je venais de m’en rendre compte…

Le temps de penser à tout ça, il était déjà très tard. Je me couchais et m’endormais aussitôt.

Pendant que je dormais, enfin, je ne savais pas si c’était la réalité ou mon imaginaire qui me jouait des tours comme il le faisait parfois, je vis une sorte de fée qui me dit des choses étranges comme si elle parlait une autre langue. J’essayais de comprendre comme je pouvais mais rien à faire, je n’y comprenais rien. Après un long discours de charabia, elle finit par me tendre un poignard magnifique, c’était incroyable, il brillait d’une multitude de couleurs, j’y voyais tout ce que je rêvais d’être : belle, brillante, aimée et acceptée, scintillante dans les yeux de celui qui me regarderait. Je le pris. Avec très peu de souvenirs, je me réveillais le lendemain tenant ce poignard, je le redécouvrais, mes doigts serrés autour du manche.

Cela faisait déjà 3 jours que j’étais dans cet hôtel, je n’en pouvais plus, il fallait exécuter mon plan ! Alors, le jour même, je fonçais ! Peu importe comment j’allais faire pour lui ressembler !

Je tuerais Marie !

En début d’après-midi, j’allais la voir dans sa chambre 24, je voulais savoir si elle était gentille, douce, ses goûts, etc. je voulais m’approprier son personnage. Quand j’arrivais devant sa porte, elle sursauta de surprise, de dégoût ? Elle était exactement comme les autres, elle aussi finirait par m’insulter, je n’en doutais pas. Je fis tout de même bonne figure afin de mieux me rapprocher d’elle et de la poignarder avec mon beau poignard dès que l’occasion se présenterait. Je rentrai donc chez elle sans trop de difficultés, je pensais que je lui faisais pitié. Mais elle allait voir de quoi j’étais capable !

J’apprenais beaucoup de choses en lui parlant, Marie ne se doutait de rien, je notais dans un coin de mon esprit qu’elle aimait nager, qu’elle avait une passion pour la mer et surtout pour les dauphins. Elle préférait le rose, elle était très féminine avec beaucoup de manières, c’était très drôle à voir. Elle était aussi très jeune. Je n’avais pas seulement appris des choses, j’avais aussi mis subtilement trois somnifères dans sa carafe d’eau quand elle s’était absentée pour aller se laver les mains.

Quand je retournais dans ma chambre, je décidais que je passerais à l’acte la nuit-même. Mais je repensais vite à l’hôtesse qui me soupçonnerait à coup sûr… Je n’étais pas tranquille, alors je décidai de m’occuper d’elle le soir, à minuit pile avant d’assassiner Marie.

A l’heure dite, je descendais à l’accueil au moment où l’hôtelière fermait son établissement. Il

étaient deux, j’attendais que le deuxième employé parte pour brandir la grande barre de fer que j’avais trouvée dans un coin. Quand l’homme fut enfin parti, je fonçai sur la femme et la frappai à la tête, elle tomba. La propriétaire mise K.O., je pouvais enfin recommencer ma vie en partant de celle, avortée par mes soins, de Marie.

Je passais dans ma chambre prendre mon magnifique poignard quand je fus prise de remords, elle ne m’avait encore rien fait … Mais comme tous les autres elle finirait par me détester et me critiquer. Je pris mon poignard, sortis de ma chambre, allai chez Marie qui avait sûrement avalé les somnifères que j’avais mis dans sa carafe…

Devant sa chambre, l’oreille collée à sa porte, j’entendis qu’elle dormait profondément. J’ouvris la porte, m’approchai de son lit, et la poignardai d’un sang froid époustouflant.

Voilà, je l’avais tuée…

Une nouvelle vie commençait pour moi : j’allais prendre sa place, me transformer en elle et recommencer tout à zéro. J’étais libérée, le soulagement l’emportait sur l’horreur de mon geste.

Je tombai brusquement d’un coup sec, je me retrouvais par terre, mon poignard toujours dans la main. Je sentais mon visage fondre, sensation terrible, mon visage brûlait, je m’enflammais ! Je me levai, allai voir mon reflet dans le miroir de la chambre de Marie et je la vis, elle, dans mon reflet. J’étais devenue cette fille comme par magie, comme si mon esprit m’avait aidée à devenir Marie. Enfin, j’étais belle et brillante comme le poignard que j’avais vu, merveilleux… Mon rêve se réalisait enfin, j’étais belle et pétillante. Nous étions désormais deux Marie identiques sauf que la véritable Marie était morte…

Cette nuit-là, je passais tout mon temps à me regarder, à m’analyser sous toutes mes coutures voir mes belles couleurs et mes beaux yeux verts, je finis par m’endormir dans la chambre de Marie devant mon reflet, avec l’idée réjouissante d’avoir réussi, la promesse de mener une vie belle et agréable et la satisfaction de disposer, en plus, d’un compte en banque bien garni !

Le lendemain du meurtre, je me retrouvais dans la chambre de Marie où j’avais passé la nuit, j’ouvrai les yeux, me retournai. Quelle surprise ! Quel drame ! Le corps de Marie n’était plus là. Comment allais-je faire si par malheur quelqu’un l’avait trouvé sur le lit. Une Marie double, l’une endormie, l’autre morte, poignardée… Il ne faisait aucun doute que cette personne, prise de peur, s’était empressée d’avertir immédiatement la police et tout le personnel de l’hôtel, j’étais fichue. L’après-midi même, je quittais l’hôtel en tant que Marie. Heureusement, personne ne remarqua l’absence de Lucie, l’autre moi, l’autre, dès cet instant, j’étais légitimement devenue Marie…

Le lendemain après une nuit passée dans un autre hôtel à l’autre bout de la ville, sous un autre nom pour ne pas éveiller la curiosité de certains, j’avais retrouvé le corps de Marie près d’un fleuve, j’étais abasourdie. Comment cela pouvait-il être possible ?! Je recommençais à me poser cent questions, comment était-ce arrivé ? Qui l’avait transportée ici, à la vue de tous, qui l’avait découverte avant moi ? Après avoir appelé la police pour signaler anonymement la découverte de ce cadavre – mon cadavre à dire vrai – je m’enfuis de la ville. Toujours aussi seule mais avec de beaux yeux verts et de magnifiques cheveux, je me dis que la mort de Marie n’aurait de sens qu’en recommençant une autre vie, comme si ce corps et cet esprit venaient de naître.

Maintenant je réside à New-York, j’ai beaucoup d’amis et je vis une vie normale. Je ne parlerai jamais de mon étrange passé, et resterai éternellement mystérieuse… C’est ce qui faisait mon charme !

7 meurtres au Paradis

7 meurtres au paradis

Walid MOUSSA SALA – 4e C

Enseignante : Mme Amourette

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Je m’appelle Gabrielle-Ange, j’ai 17 ans.

J’habitais à Los Angeles, plus communément appelé L.A., une ville calme comme le paradis. Mes parents avait été assassinés d’un façon très curieuse, le jour de mes sept ans. De toute façon, quand il y a un 7 dans mon âge, quelque chose se passe forcément et ce n’est pas toujours joyeux ! 10 ans après leur disparition, je décidai d’enquêter et de retrouver leur meurtrier, je vais donc vous raconter comment tout a commencé.

C’était le jour de mon anniversaire, j’allais avoir sept ans. Mes parents étaient de richissimes banquiers, très avares, pourtant, aussi surprenant que cela puisse paraître, ils avaient eu l’idée d’organiser une somptueuse fête mais tout ne s’était pas passé comme prévu… Le majordome avait tout supervisé. Mon père monta dans sa chambre et ma mère le suivit, je crois qu’ils étaient allés se préparer. Tout le monde était arrivé avec de magnifiques cadeaux mais il manquait quelque chose de très important. Mes parents ne redescendaient pas, je ne pouvais pas fêter mon anniversaire sans eux ! Je montai dans leur chambre et là, je vis une scène que je n’oublierais jamais : ils étaient vidés de leurs viscères, leur cage thoracique avait été remplie de pièces d’or… Au moment où je découvrais cet horrible spectacle, une silhouette sortit par la fenêtre, l’homme était déguisé en diable ! Je hurlais et pleurais toutes les larmes de mon corps, j’étais dévastée, on m’avait pris ce que j’avais de plus cher au monde. Ce meurtre fit le tour du monde car mes parents détenaient les banques les plus influentes du monde. C’était les premiers meurtres d’une longue série.

A ma majorité, je devais reprendre naturellement l’entreprise de mes parents mais pour le moment, je me devais de retrouver leur assassin. J’avais tout calculé depuis ce drame, depuis mes sept ans, j’avais pris tout mon temps libre pour préparer ma vengeance (criminologie, gymnastique, étude renforcée en technologie, Philosophie, etc. J’avais mis toutes les chances de mon côté.) Je décidai d’enquêter et la personne qui m’intriguait le plus était un homme qui se faisait appeler Diablo. Je suivais le moindre de ses gestes, et j’entrepris de m’introduire dans son ordinateur. J’appris qu’il devait rencontrer le premier ministre, je ne comprenais pas pourquoi la personne que je soupçonnais d’avoir tué froidement mes parents allait rencontrer une personne si haut placée. La soirée s’annonçait calme et fraîche. Par précaution, je voulus aller au lieu du rendez-vous mais avant de sortir, je regardais les informations télévisées, j’eus une grande déception : le premier ministre avait été, lui aussi, assassiné ! Je supposais que le tueur avait modifié l’heure du rendez pour mieux parvenir à ses fins, en toute tranquillité… La seule solution était d’aller sur les lieux du meurtre, une fois les policiers partis, afin de relever un maximum d’indices. Le journaliste n’avait pas précisé le mode opératoire, je m’attendais à quelque chose d’horrible…

Arrivée sur place, je fracturais la porte avec précaution, sans rien toucher : une seule de mes empreintes pourrait m’accuser de tous les meurtres à suivre. En entrant, je notais qu’une odeur pestilentielle planait dans toutes les pièces. Et là encore, je constatais que j’avais à faire à une scène horrible : le ministre, qui était obèse, boulimique et très gourmand, avait visiblement été forcé à ingurgiter toutes la nourriture de son domicile et à avaler des produits ménagers. Mais quelques secondes après, mon regard fut attiré par un mouvement. Là, une personne se tenait au bout de la pièce ! Je ne l’avais pas tout de suite vue, mais il s’agissait de Diablo, il nettoyait les preuves de son crime. Quand il me vit, il rit et sortit par la fenêtre ! Je n’étais pas venue pour rien ! Je le suivis : je sautais sur ma moto et le poursuivais sans le perdre du regard. Il conduisait un grand 4X4, difficile de le perdre. Il ne savait pas que je le suivais. Il s’engouffra dans un imposant manoir rouge. Un endroit que tout le monde connaissait mais dont on ne savait pas grand-chose. Une rumeur disait qu’une secte y habitait et que le Gourou était un homme qui croyait être le Diable. Il voulait faire régner sa justice et nettoyer la ville des éléments indésirables. Tout cela me rappelait ce Diablo. Moi je croyais plutôt que c’était un schizophrène qui avait pris la grosse tête. A ce moment là, j’étais heureuse, je me disais que j’allais pouvoir l’arrêter ! Ma nuit n’était pas finie. Je voulus revenir sur les lieux du crime, mais une équipe d’enquêteurs était arrivée. Leur chef s’appelait Julius, il n’enquêtait jamais à moitié.

Le lendemain, je me dis que j’allais peut-être acheter des donuts. L’un de mes meilleurs amis, Finn, adorait ces gâteaux. C’était un très grand joueur de jeux vidéo, mais qui était surtout connu pour être un paresseux indécrottable. Je décidai de lui en offrir quelques uns. Arrivé chez lui, je reconnus l’odeur fétide que j’avais sentie chez le premier ministre, aussitôt, cela m’inquiéta. Je regardais dans toutes les pièces mais personne ne s’y trouvait. Je jetais un œil dans le jardin, une pancarte, plantée au milieu de la pelouse m’interpella, une phrase était écrite en gros <<Dernier sommeil de Finn>>. Je ne me sentis pas bien. La personne qui avait érigé la tombe avait abandonné sa pelle. Raison de plus pour creuser, je savais pourtant ce que j’allais trouver. 30 minutes plus tard, j’étais arrivé au fond, j’ouvrai le cercueil qui était d’un rouge flamboyant et je vis mon ami qui semblait être en train de dormir paisiblement, une fiole vide avec écrit ‘arsenic’ était soigneusement déposée à côté de lui. Je ne pleurai même pas car je m’étais faite la promesse à moi-même : venger sa mort… J’entrepris de mettre à l’eau son cercueil. A ma grande surprise, devant les égouts ouverts, 6 personnes habillées en rouge semblaient m’attendre. Quand elles se précipitèrent vers moi, je poussais le cercueil de mon ami qui dévala la pente et les fit dégringoler. Mais je n’étais pas au bout de mes peines car Diablo surgit de nulle par et essaya de m’attraper mais je ne me laissais pas faire ! Je lui donnai un coup de pied très bien mérité. Soudain une très jolie fille, avec un beau teint ébène et des cheveux bouclé,s apparut et lui donna un vigoureux coup de poing. Elle m’attrapa et me dit de courir, tout se passa très, très vite. Et d’un coup elle s’arrêta et me demanda de me changer : elle me tendit une tenue d’agent secret, ce qui ne me plut pas beaucoup ! Je lui demandais :

« – Donne-moi ton prénom et je ferais ce que tu veux !

Elle me répondit :

– Myriam, je m’appelle Myriam. Si tu tiens à ta mort, continue à nous retarder ! »

Je tins ma promesse, mis cette tenue et fis ce qu’elle me demandais. Je montais sur ma moto, elle m’emmena dans une villa somptueuse que, curieusement je n’avais encore jamais vue. Elle m’invita à rentrer, je n’en croyais pas mes yeux, c’était une vraie villa d’agent secret ! Il y avait des écrans et des ordinateurs partout ! Elle m’emmena devant l’un d’eux et me montra des données qu’elle avait volées à Diablo. Ce fou voulait lancer un assaut contre ma propre maison. Je lui demandais si je pouvais rester chez elle. Elle hésita et me dit qu’elle n’était pas seule, justement ils arrivaient. Il y avait Garry, un jeune homme très intelligent, une rumeur disait que c’était lui le premier homme à avoir hacké le pentagone ! Eh oui, rien que ça ! Sélih, un très beau jeune homme, très musclé et pour finir, Miku, une jeune fille, qui pour son âge, avait de grands talents de contorsionniste. Ce n’était pas des agents secrets, pas des personnes très connues, non, mais c’était une équipe soudée qui voulait bien m’aider, j’étais aux anges. Je partageais alors une grande chambre avec Myriam et Miku. Avant de dormir je leur demandais pourquoi ils tenaient tous à m’aider. Elles m’expliquèrent que mes parents savaient qu’ils risquaient d’être tués. Ils avaient, par conséquent, demandé aux parents de Myriam, Miku, Garry et Selih d’apprendre à leurs enfants à perfectionner un talent propre pour qu’ils m’aident à réussir cette enquête. Cela ne m’étonna pas d’eux, je décidai de ne plus y penser et de m’endormir.

Le lendemain en faisant des recherches à la villa, nous apprîmes qu’une fête immense était prévue le soir-même au Beyond Tonight Entertainment, une des plus grandes boîtes de nuit de la ville. Jusque là, rien de spécial, mais en fait la fête était organisée par Diablo ; il préparait sûrement un nouveau crime ! Ce qui m’inquiétait beaucoup était que je n’avais pas encore compris comment il choisissait ses proies ni pourquoi. Le soir-même, nous nous fondîmes dans la masse. Cette fête était spéciale, très spéciale, nous étions à l’affût et nous gardions Diablo dans notre champ de vision. Au moment ou je m’apprêtais à prendre quelques clichés, la grande porte s’ouvrit, mes yeux s’écarquillèrent : les deux jumeaux stars Bastien et Megan venaient de faire leur entrée ! Ils avaient une très mauvaise réputation. Megan était une fille très orgueilleuse et s’attribuait des qualités qu’elle n’avait pas. Quant à Bastien, il avait beaucoup d’affaires de vol derrière lui, il enviait toutes les personnes qui l’entouraient même si lui-même était très riche. Un serveur arriva et les emmena dans une pièce soit disant V.I.P. Au même moment, Diablo entra en souriant. Je dis alors à Miku de rentrer dans une cage d’aération qui débouchait certainement dans cette salle. Elle se faufila lentement mais sûrement. Je demandais à Selih de défoncer cette porte qui n’avait pas l’air très robuste. Au moment où la porte céda, Diablo nous attendait. Les murs étaient couverts de sang. Il me sourit et courut vers moi. Miku qui sortait de la cage, sauta sur lui. L’homme diabolique sortit un couteau, elle se déplaçait très vite, le couteau la frôla, par chance, elle n’eut qu’une entaille. Il sortit par une porte secrète. Myriam lui emboîta le pas… Quant à moi, je devais retrouver les deux jumeaux. Je sentis deux gouttes couler entre mes deux yeux, je levais la tête, malheureusement le mal était déjà fait. Megan, qui prétendait avoir les plus beaux yeux du monde, était là, énuclée. Le torse de Bastien avait été ouvert et tous les objets qu’il avait volés y avaient été insérés. Tous deux avaient été ensuite suspendus comme des lustres. Nous étions ébahis, cet homme, ce tueur inhumain était très rapide, il semblait avoir des pouvoirs surnaturels, il arrivait à se débarrasser de ses cibles à une vitesse incroyable…

Nous avions encore échoué, mais ce n’était que le début ! Nous n’allions pas baisser les bras, hors de question ! Le plan devait être accéléré, c’était très risqué de s’infiltrer dans cette secte dont on ne savait rien. Mais c’était le seul moyen d’arriver à nos fins. Garry resta sur place pour nous donner des informations au moyen d’oreillettes qu’il nous avait données. Nous allâmes donc au manoir rouge à 3h00 du matin. La porte était grande ouverte et il y avait une grande file comme chaque jour, 50 personnes s’inscrivait ici. Arrivés à notre tour, une femme nous demanda nos prénoms. Tout comme mes nouveaux amis, je déclinais une fausse identité : je m’appelais maintenant Amanda Creed, Myriam s’appelait Aicha Lamry, Miku s’appelait Lilly Lee et Selih s’appelait Jonathan Sin. La fille à l’accueil nous mit un tampon sur la main et nous dit de nous installer dans la chambre 666 du 6e étage, je savais que ce n’était pas une coïncidence, javais peur qu’il ne nous ait déjà repérés…

Arrivés dans notre chambre, Diablo nous attendait ! Il tenait les deux dernières personnes qui avaient selon lui, commis les deux derniers pêchés qui demeuraient encore impunis. Car tel était son mobile ! Les futures victimes étaient l’ex femme de Diablo qui s’appelait Marie, c’était une femme qui touchait à tout, elle collectionnait les hommes sans se soucier de ce que son mari pouvait penser, ni ressentir. C’était donc la luxure. Et Ricky Rambo, un boxer qui, sur le ring, avait tué beaucoup de ses adversaires tant il contenait de colère en lui ! Tous deux étaient attachés et 6 des disciples de Diablo tenaient des poignards menaçants. Le temps était compté. Le meurtrier nous indiqua qu’il ne nous laissera jamais sauver ses deux dernières proies.

Soudain, les oreillettes s’allumèrent et Gary nous expliqua très vite qu’il avait fouillé dans la vie de Diablo. Il s’appelait en réalité Diego et il avait un frère jumeaux qui s’appelait Louis. A l’âge de 18 ans, ils avait décidé de s’engager dans une association qui prétendait être religieuse mais qui utilisait ses hommes pour combattre dans les pays en guerre, son frère Louis n’était jamais revenu. En perdant sa moitié, Diego décida lui aussi de créer son organisation, mais lui utiliserait ses disciples pour servir ses intérêts personnels. Il voulait se créer une nouvelle vie, une vie pure dans laquelle il n’aurait plus jamais mal… Une vie qu’il contrôlerait à 100 %. La mort de son frère l’avait tant dévasté… Pourtant, il nous expliqua qu’il avait retrouvé son frère… Ce frère tant aimé, l’avait trahi une deuxième fois ! Diablo avait d’abord cru en sa mort… quand Louis était revenu de la guerre, il avait changé, il n’avait pas hésité à infiltrer l’organisation de son frère pour mieux la détruire de l’intérieur ! Décuplant sa fureur dévastatrice. Il nous parlait sans cesse, mais nous n’avions rien écouté du délire de cet homme. Il remarqua que nous ne lui portions aucune attention. Courroucé, il ordonna de tuer les cibles. Les couteaux volèrent, nous tentâmes de nous interposer. Je sautais vers Marie et me prenais trois poignards dans le corps, par chance, des blessures sans gravité. Le frère de Diablo, en une ultime trahison, arriva avec plusieurs unités de police. La vie de Diablo était finie, il croupirait pour le restant de ses jours, dans la prison la plus sévère du monde, tenue d’une main de fer par le père de Miku. Mon enquête avait réussi ! Ma ville était redevenue paisible et je pouvais retourner à mes occupations avec mes nouveaux amis.

Voici la fin de cette histoire que je vous raconte depuis le paradis !

L’Inspecteur chez les stars, Fonteneau, Couturier.

Titre : L’inspecteur chez les stars

Auteur : Fonteneau et Couturier

Editeur :  Bayard Jeunesse

Collection : Okapi BD

Parution : 2002

Résumé : La chanteuse Alicia Klaas a-t-elle été enlevée ? Qui a saboté l’anniversaire de Bob Milliard, le fameux producteur ? L’inspecteur Bayard mène l’enquête… Et le lecteur aussi, grâce aux indices cachés dans les cases des histoires. Une BD servie par un dessin élégant et enlevé qui rappelle Yves Chaland, l’auteur de Bob Fish. Un mystère sur mesure !

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Hichem : ★☆☆☆☆ Je n’ai pas aimé le livre parce qu’il y a plusieurs histoires dans le même livre et elles sont très courtes. 1

Rania : ★★☆☆☆ Je n’ai pas aimé car ce n’est pas une histoire : il n’y a pas une fin mais plusieurs. Ce n’est pas une histoire pour lire mais pour jouer.

Lola : ★★★★J’ai aimé car cela se passe chez les stars et on doit deviner le coupable ou la solution. Les dessins sont bien faits.

Pauline : ★★★★☆ J’ai bien aimé pouvoir réfléchir pour trouver le coupable mais les enquêtes n’avaient pas de rebondissement.

Miryème : ★★★★☆ J’ai aimé le livre parce qu’il y a des enquêtes bien menées par l’inspecteur Bayard et Isa pour résoudre des énigmes. L’inspecteur réussit à trouver les suspects à partir des indices et j’ai beaucoup aimé son sens de l’observation. Les histoires sont courtes et faciles à lire.

Amina : ★★★★★ J’ai bien aimé cette bande dessinée surtout la petite vignette qui nous disait : « Sais-tu qui est le monstre ? Relis la BD pour le trouver sinon regarde à la page suivante… » Je trouve que cela donnait du suspense et puis c’était comme si on était dans la BD.

 

Chronique des élèves de 6ème du Collège Guillaume de Normandie

Le coupable habite en face, Hubert Ben Kemoun

Age : A partir de 8 ans

Titre : Le coupable habite en face

Auteur : Hubert Ben Kemoun

Editeur :  Casterman

Collection : Huit et plus

Parution : 1996

 

Résumé : «Au bout d’un moment de silence, j’ai demandé en m’approchant de la fenêtre :
– Il y a un problème, mademoiselle ?
– Il se passe de drôles de choses, juste en face…»
Belle aubaine : ce voisinage suspect risque de perturber la leçon de piano que Mademoiselle Solicot donne chaque mercredi à une charmante petite Louise prête à tout pour échapper à ses fichues gammes…
Un mystère sur mesure !

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Alexandre : ★★★★★ J’ai bien aimé ce livre car il n’est pas trop long et les personnages attachants.

Candice : ★★★★★ J’ai bien aimé ce livre car il y avait du suspense. C’était bien raconté, l’histoire était passionnante et la petite fille courageuse.

Florian : ★★★☆☆ Je n’ai pas aimé car il n’y a pas de coupable.

Clément : ★★☆☆☆ Je n’ai pas aimé car il il n’y avait pas de suspense ; l’histoire était ennuyante : on devinait la suite mais on comprend bien l’histoire.

Sylvain : ★★★★ J’ai bien aimé ce livre car il y a du suspens, de l’action ; l’histoire est réaliste. Le petit défaut est que l’histoire pourrait être légèrement plus longue.

Louise : ★★★★☆ J’ai bien aimé le livre parce que j’ai trouvé que l’histoire avançait vite, qu’il y ait du suspens et pas de temps mort. J’aime les livres qui se terminent bien.

Bertille : ★☆☆☆☆☆ Je n’ai pas beaucoup aimé le livre. Je l’ai trouvé trop court et sans beaucoup de suspense. Les illustrations n’étaient pas belles. Cela ne m’a pas emballé.

Chronique des élèves de 6ème du Collège Guillaume de Normandie

Réponses aux énigmes du Club Polar.

Chers enquêteurs,

Ne poursuivez pas plus loin votre lecture si vous ne vous êtes pas encore confrontés aux terribles énigmes concoctées pour vous par les membres du Club Polar !

Si la prise de tête est trop pesante, voici les réponses aux énigmes !

Énigme 1 :

Les 4 mots à décoder étaient : supplicié / jeu / cochon / corde. Le mot commun à ces 4 indices est donc : PENDU.

Énigme 2 :

L’indice donné était double : 3 et chats. 3 comme ‘dans la pièce à conviction, relevez la première lettre du premier mot, puis comptez 3 mots et relevez l’initiale du 3ème mot, et ainsi de suite‘ ! Ce petit travail permettait d’obtenir la phrase suivante : “ils sont siamois” ! Et bien sûr, le siamois est une race de chat !

Vous l’avez donc compris, la police ne jette pas en prison le coupable car elle enfermerait en même temps son frère siamois ! CRUEL DILEMME !

Énigme 3 :

Le code secret permet de lire : “dico Auzou, le mot du dessous”, ce qui signifie qu’il faut se munir d’un dictionnaire Auzou (disponible au CDI ), chercher ensuite chaque mot prononcé par le lutin, puis prendre le mot situé dessous cette entrée. Ainsi, le lutin dit : “SOS ! SOS ! Je être (eh oui, notre petit ami ne parle pas bien le français !) dans le magnifique paquet rouge avec un ruban couleur or”.

Le paquet dans lequel a été enfermé le lutin est donc le N° 3 !

Énigme 4 :

Premièrement, il fallait recalculer le temps en heures : 210 minutes = 3h30. On sait que la couche de neige est de 30 centimètres par heure et que les barreaux de l’échelle sont espacés de 15 cm. Cela signifie qu’en 1 heure, 2 barreaux sont recouverts, en 2h, 4 barreaux disparaissent sous la poudreuse, en 3 heures, 6 barreaux sont sous la neige. La demi-heure de neige restante recouvrira 1 seul barreau, soit au total 7 barreaux recouverts au bout de 3h30 de chute de neige.  Ainsi, il restera 17 barreaux – 10 barreaux recouverts = 10 barreaux visibles ! Facile !!!

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Voici les réponses des énigmes du concours.

Le gagnant du concours est :

Colin JACOB – 6eB

Comme 4 de ses camarades, il a réussi à trouver toutes les bonnes réponses ! C’est bien la question subsidiaire qui a départagé tous ces concurrents. Pour rappel, il s’agissait d’évaluer le nombre total de réponses obtenues au concours. Colin a proposé 85, le total s’est avéré être 95 ! Félicitations à notre gagnant qui a remporté un livre ainsi qu’un bon d’achat soit presque 40 € de lot !

Énigme 1 :

Voici l’ordre des crayons :

Rouge / Vert / Rose / Jaune / Bleu / Violet / Orange

Énigme 2 :

22 noms de pays à trouver !

Vous me connaissez, je suis romantique (OMAN), franc et (FRANCE) honnête. J’ai peu d’argent. Inès (ARGENTINE), ma sœur, souhaiterait que je prenne ma vie en main, mais moi, je lui répète combien ce problème est bénin (BÉNIN) à mes yeux ! Je ne me préoccupe pas de cet aspect futile de mon existence : je vivote, je chine (CHINE), je marchande, tout en enchaînant les petits boulots, cela me convient. Ni Géraldine (NIGER), ni Fatoumata, mes deux meilleures amies, ne parviennent à me faire changer d’avis. Non, moi, ce qui m’anime, c’est l’Amour, avec un grand ‘A’ !…

Bien que je sois encore épris (CORÉE) de Mona, copine (MONACO) très attirante (IRAN), je suis secrètement (SUISSE) séduit par une belle italienne (ITALIE) qui, bien qu’elle n’ait ni charme, ni élégance (ARMÉNIE) et qu’elle ne soit qu’une pâle (NÉPAL) copie de mon amie, m’a littéralement (MALI) envoûté avec son indescriptible (INDE) coquetterie cousue de (SUÈDE) fil blanc. J’ai noté que cette fille collectionne de superbes papyrus, si étonnants (RUSSIE), si colorés, moi qui adore l’Égypte (ÉGYPTE) !… Pourtant, malgré ces (GRÈCE) défauts, je balaye mentalement (YÉMEN) ces sombres illusions (BRÉSIL) et ne rêve que d’un futur qui est (TURQUIE) fait de bonheur !

Le pays où se cache le tueur est MALTE.

Énigme 3 :

2 rébus pour trouver 2 objets du quotidien :

  • Rébus N° 1 :

‘Je mets mes dents entre tes dents.’ Je suis la FOURCHETTE.

  • Rébus N° 2 :

‘J’ai un chas qui ne miaule pas et ma queue rétrécie à chaque pas.’ Je suis l’AIGUILLE.

Énigme 4 (au choix) :

  • Un papa et sa fille totalisent 66 ans à eux deux, l’âge du père est celui de sa fille, mais à l’envers.

    3 réponses sont possibles : 06 – 60 ans / 15 – 51 ans / et 24 – 42 ans.

    33 et 33 n’est pas une réponse envisageable, un père ne pouvant pas avoir le même âge que sa fille !

  • Relier les 9 points en 4 traits, sans relever la main.

Pour cela, il faut rajouter deux points extérieurs à la figure (0). Jetez un œil à la figure qui illustre cet article !