Homicide très volontaire

Homicide très volontaire

Honaïla MOUSSAOUI – 3e B

Enseignante : Mme Llorca

-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_

C’était un matin d’été, lundi 23 juillet, l’alarme retentit, 9h32, je pris le journal à la page « homicide », une phrase particulière m’interpella, « Samedi 21 juillet, 9h32 une femme âgée d’une trentaine d’années ainsi que sa fille âgée de 9 ans ont été retrouvées mortes chez elles, le mari activement recherché par la police à sûrement pris la fuite, aucune trace de lui dans la maison conjugale… »

Je finis mon café et je suis sorti de mon hôtel en sifflotant, heureux, comme si quelque chose d’excitant m’attendait.

Je me promenais dans les rues quand je vis au loin la boutique funéraire que j’avais repérée.

Arrivé à destination, il me vint une idée, je partis donc demander conseils à la dame du funérarium.

– Bonjour, je dois organiser l’enterrement de mon ami proche, il est gravement malade et m’a confié cette tâche douloureuse car il n’a plus de famille. Ah, mon pauvre Jean, quel malheur lui est tombé dessus ! Je fis mine de verser une larme.

– Je suis désolée de ce qu’il vous arrive, monsieur… ?

– Monsieur Guillon !

– Enchantée, je suis madame Colin. Je ferais de mon mieux pour lui organiser une belle cérémonie. Me dit-elle, l’air triste pour moi.

Elle m’avait montré le catalogue puis m’avait fait une sélection selon mes goûts.

J’avais choisi pour le matériel, un cercueil en bois massif, une plaque funéraire bleue, avec dessus, des colombes blanches, volant vers le ciel et pour les fleurs, des bouquets de lys, symbole de la pureté et de l’innocence.

J’avais également invité quelques personnes que je ne connaissais pas, pour éviter tous soupçons… Tout était maintenant prêt.

En sortant, j’étais très satisfait…

Je suis allé dans une boutique pas trop loin et j’ai acheté une paire d’escarpins, quelques vêtements de femme, du maquillage et une perruque.

Je suis rentré à l’hôtel pour m’entraîner à marcher sur des talons. Une fois le maquillage et les talons maîtrisés, je suis enfin devenu une femme !

C’était un matin d’été, lundi 23 juillet, moi, Jean Guillon, j’ai organisé mon propre enterrement pour étouffer le meurtre de ma femme et de ma fille !

Le trafiquant

Le trafiquant

Enzo BONVOUST – 3e B

Enseignante : Mme Llorca

-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_

Bonjour, je m’appelle Frankie. Je suis jardinier depuis maintenant 20 ans et atteint d’un cancer en phase terminale. Je vais vous raconter mon histoire.

Tout a commencé il y a 10 ans j’étais dans mon petit jardin. Comme tous les jours je travaillais mes champs quand tout à coup j’ai été pris d’une toux et d’une chaleur extrême. Je tombai sur le sol, inconscient. A mon réveil, je me trouvai dans un lit d’hôpital, avec une dizaine de médecins autour de moi.

On me diagnostiqua un cancer des poumons. Il n’était pas trop tard pour le soigner, mais il fallait faire vite. Tout d’un coup, ma vie prit un autre sens, je compris que je devais mettre beaucoup d’argent de côté pour ma famille si je venais à disparaître.

Rentré chez moi, je ne dis rien à ma femme, qui rentrait d’un week-end passé avec une copine. Elle me demanda où j’étais passé. J’ai répondu évasivement que j’étais très occupé au jardin et que j’étais rentré plus tard. Dans mon lit, je réfléchis à la manière de mettre de l’argent de côté pour que ma famille puisse vivre quand je ne serais plus là.

Le lendemain je me suis à nouveau rendu dans mon jardin. Sur le chemin, je croisai un hippie fumant de l’herbe, et là me vint une idée : aimant cultiver la terre, avec un jardin qui m’appartient, je pourrais planter du cannabis sans que personne ne se doute de rien.

Mais il me fallait une personne pour vendre et faire des bénéfices. Une personne de confiance qui n’avait pas peur d’aller voir les plus fous. J’ai donc pensé à mon frère, lui qui est fumeur, je pensais qu’il pourrait m’aider là-dessus. Arrivé chez lui je toquai à la porte, il m’ouvrit avec un grand sourire. Je m’assis et commençai à lui expliquer mon idée. Il me répondit d’abord que j’étais fou et que même atteint d’un cancer, ce n’était pas une raison. Mais après une longue réflexion, il décida de m’aider.

Trois mois plus tard, nous apprîmes que la police nous recherchait. Nous avons été obligés de prendre un nom d’emprunt pour ne pas avoir de problème avec nos familles, j’avais décidé de m’appeler Tuko et mon frère Karim. Dans les jours suivants j’envoyai mon frère à des acheteurs habituels mais il ne revint pas, la police l’avait embarqué avec notre client. Je devais trouver un moyen de le faire sortir. Quelques heures plus tard la police vint à la porte de chez moi. J’ouvris et vis mon frère menotté. La police m’annonça qu’il avait tout avoué : ma femme était en pleurs, mes enfants me regardaient bizarrement. Je pensai que tout allait s’arranger mais après un long interrogatoire et un procès, je fus placé en cellule où je passai 5 ans de ma vie. Un mois avant ma sortie, je tombai inconscient sur le sol de ma cellule.

Aujourd’hui je suis à l’hôpital et j’attends ma mort. Je vais envoyer une lettre à ma femme. Elle saura ainsi où j’ai caché l’argent, au fond du jardin, avec tous mes outils.

Marie

Marie

Dounia DEHAMCHIA et Moustapha ZENDOUZ – 3e B

Enseignante : Mme Llorca

-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_

Cet après-midi-là, j’étais allée au cinéma avec Marie, ma meilleure amie. En sortant du cinéma, nous nous étions chamaillées, comme d’habitude. Nous passions beaucoup de temps à nous disputer toutes les deux. Cela ne nous empêchait pas de nous voir tous les jours !

Avec Marie, nous étions amies depuis toujours. Nos parents eux-mêmes se voyaient régulièrement. Et nous étions comme des sœurs. Elle aussi était fille unique, comme moi. Toutes nos vacances, nous les passions ensemble, tous les ans.

Un jour, une nouvelle voisine arriva dans le quartier. Elle s’appelait Delphine. Très vite nous étions allées la voir. C’était une fille étrange, un peu secrète qui nourrissait une grande admiration pour Marie et moi. La coïncidence faisait qu’elle ressemblait beaucoup à Marie. Grandes, brunes, la peau pâle, de loin les gens les confondaient. Rapidement, Delphine s’était mise à s’habiller comme elle. Quand elle s’achetait un nouveau pantalon, Delphine le portait quelques jours plus tard. Marie, qui était une fille très gentille, ne disait rien. Quand je lui en parlais, elle prenait cela comme une marque d’affection et passait outre.

Le soir de ce même après-midi, j’appelai Marie et lui proposai de venir à la maison, pour qu’on passe la soirée ensemble. Mes parents étaient partis en week-end, nous aurions donc la maison pour nous toutes seules. Pendant la soirée, Delphine vint sonner à ma porte. J’étais un peu énervée quelle vienne encore interrompre notre soirée, mais comme d’habitude je n’en dis rien car je n’aimais pas vexer les gens. Je trouvais cependant que Delphine nous envahissait un peu.

Finalement, Delphine resta toute la nuit. Du coup, je ne pus pas parler tranquillement avec Marie. J’avais des choses intimes à lui raconter et je ne souhaitais pas les partager avec Delphine. Après avoir bien rigolé, nous sommes allées nous coucher.

J’avais souvent du mal à dormir. Dans ces cas-là, je piquais les somnifères de ma mère. J’en pris une moitié et allai rejoindre mon lit. Le lendemain matin, je me réveillai toute seule dans ma chambre. La maison était vide. Je téléphonai à Marie pour savoir comment la soirée s’était terminée. Mais elle ne répondit pas. J’appelai donc ses parents, sa mère me répondit qu’elle n’était pas à la maison et qu’elle la croyait chez moi.

Je tentai de joindre Delphine, cela sonnait dans le vide. Je sortis dans la rue pour aller chez elle. La maison était vide, les volets fermés. J’ouvris la porte, c’était la première fois que je mettais les pieds chez elle. Et là je constatai avec effroi que la maison était totalement vide. C’était comme si personne ne l’avait jamais habitée !

Marie avait disparu. Tout le monde était effondré.

Personne ne l’a retrouvée. L’enquête de la police a duré plusieurs mois mais n’a rien donné. Les policiers nous ont interrogés, moi, mes parents et ceux de Marie… Depuis la disparition de leur fille, les parents de Marie sont au plus mal et n’arrivent pas à se remettre de cette disparition car c’était leur seule enfant. La police a cherché Delphine, ils n’ont rien trouvé sur cette fille, c’était comme si elle n’avait jamais existé.

Un jour, alors que je me rendais au lycée, je croisai une fille qui ressemblait fortement à Marie : elle avait la même démarche, les mêmes cheveux, la même silhouette fine et élancée. Je n’en croyais pas mes yeux! J’étais à la fois heureuse et comme folle, d’un coup je revivais, je tremblais de tous mes membres. Je poussai un cri strident et traversai la rue en courant. Je l’ appelai. Je pleurais et riais en même temps. Elle se retourna, et là mes cris de joie se transformèrent en cris de terreur : ses yeux, c’était horrible ! Ce n’était pas Marie ! C’était Delphine qui se trouvait là devant moi !

Le hacker

Le hacker

Adry HEBERT et Léo LEMERCIER – 3e B

Enseignante : Mme Llorca

-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_

Je me nomme Percy et j’ai 20 ans. Dans mon enfance, je me suis fait adopter par un couple, mon père s’appelle Marcus et ma mère Sonia.

Je suis hacker j’ai même une activité favorite, une passion qui est :  « hacker » la CIA, le FBI, les grandes sociétés et je leur vole tous leurs dossiers.

Je suis au courant des informations les plus secrètes et si je voulais je pourrais créer un chaos mondial !

J’ai pratiqué cette activité depuis des années et je ne m’étais jamais fait arrêter !

Mais quelques mois avant le récit de cette histoire, je me sentais surveillé…

Je voyais souvent le même homme, quand je passais à la caisse du supermarché en bas de chez moi… Un homme qui portait… ?

Un jour, en rentrant chez moi, dans le couloir je vis ma porte d’entrée ouverte.

Je ne pris même pas mes affaires et m’enfuis illico. Je montai dans ma voiture et démarrai. Je ne savais pas où aller mais je sentais qu’il ne fallait surtout pas que je traîne !

J’arrivai dans une autre ville, changeai d’identité – cela m’était facile, avec toutes les bases de données douanières que j’avais piratées – et me trouvai un nouvel appartement. Puis au bout de quelques semaines je repris mon activité favorite.

Mes journées reprirent leur cours normal : tout le jour je restais enfermé et piratais le monde entier, le soir j’allais me trouver à manger. Je restais cependant aux aguets.

Un soir, en rentrant de mes courses, je jetai un œil à mon ordinateur, comme je le fais tout le temps, et là j’eus à nouveau la désagréable sensation de me sentir observé. Exactement la même chose que dans mon ancien appartement. Je préférai ne pas y prêter attention et allai me coucher.

Le lendemain après avoir passé une journée sans problème, je me rendis au supermarché et là – horreur ! – je crus voir le même gars entrevu dans ma vie précédente…

Je pris de nouveau la fuite sans hésiter car je me doutais de quelque chose.

Je déménageai cette fois aux Bahamas. Dans un premier temps je préférai laisser mon ordinateur éteint, mais au bout de quelques semaines, n’y tenant plus, je le rallumai et repris mon activité de hacker.

Je sortais de moins en moins, l’angoisse me tenait jour et nuit. Un soir, en rentrant chez moi, je trouvai mon appartement sans dessus dessous…

Cette fois, il n’y avait plus de doute, il y avait bel et bien quelqu’un qui me pourchassait et qui était parvenu à me retrouver…

Week-end sanglant

Week-end sanglant

Johanna DUREUIL et Huseyin YALCIN – 4e A

Enseignante : Mme Amourette

-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_

Lydia au groupe :

– Ça vous dit un week-end tous ensemble ? On va au chalet de mon beau père, il me le prête.

Emma au groupe :

– pourquoi pas ?

Noah au groupe :

– Oui, ça serait cool.

Chloé au groupe :

– Yes, on va faire la fête !

Jason au groupe :

– Si vous voulez…

Matt au groupe :

– Ok ! On part à quelle heure ?

Lydia au groupe :

– Samedi matin, 8 heures.

Le lendemain à huit heures, Lydia partit chercher tout le monde. Le chalet se trouvait à trois heures de la ville, il était éloigné de tout. Les amis arrivèrent fatigués du trajet. Ils découvrirent le magnifique chalet avec plus de quatre chambres et trois salles de bains. Ils s’installèrent puis Noah, Lydia et Chloé restèrent au chaud, tandis que Matt, Emma et Jason allèrent découvrir les alentours. Objectif : trouver un petit supermarché : il fallait faire les courses pour la fête de ce soir. Au chalet, Noah essaya de trouver un peu de wifi et de réseau mais il n’y en avait pas. Vers vingt heures, tout le monde commença à préparer la fête. Matt n’aimait pas vraiment les fêtes alors il décida de rester seul dans sa chambre toute la soirée pour faire ses devoirs. Quelqu’un frappa à la porte. Emma alla ouvrir : elle se met à crier, à pleurer, car il y avait au sol une tête, JUSTE une tête ! Tout le monde eut peur, ils stoppèrent net les préparatifs, ils essayèrent d’appeler la police mais il n’y avait pas de réseau. Matt ignorait ce qui se passait, il était encore dans sa chambre. Jason essaya de rassurer sa petite amie Chloé, qui était encore très effrayée. En bon fan de films d’horreur, Noah lui, n’était pas vraiment choqué. Il décida donc d’enquêter avec l’aide d’Emma pendant que les autres restaient là, recroquevillés sur eux-mêmes, tétanisés.

Ils commencèrent par aller dehors pour chercher des indices. En ouvrant la porte, la tête était toujours là. Emma n’avait pas envie d’aller plus loin que le jardin par peur que le tueur ne les attrape. La tête avait l’air propre, aucune goutte de sang, bizarre. Ils continuèrent à chercher des indices. En allant dans le jardin, ils trouvèrent un papier avec un numéro de téléphone et un prénom, ‘Hanna’, un nom inconnu pour Emma alors que Noah pensa directement à une tueuse en série recherchée partout en ce moment. Emma ne prenait pas ça au sérieux. Ils décidèrent d’appeler le numéro mais toujours pas de réseau ! Dommage !

Après cette petite recherche d’indices, ils décidèrent de rentrer. Lydia avait fermé tous les volets par peur que le tueur n’entre. Matt venait de sortir de sa chambre, il ne savait toujours pas ce qui se passait. Lydia lui expliqua, Matt ne comprenait pas trop et il resta au salon avec les autres. Chloé encore effrayée, décida de se relaxer dans un bon bain. Elle regardait un film sur sa tablette quand elle entendit un bruit de porte, elle appela Emma pour voir si c’était elle car elles partageaient la même salle de bain mais pas de réponse. Quelques minutes plus tard, Lydia entra dans la salle de bain… une flaque rouge au sol l’inquiéta immédiatement, elle appela Chloé mais personne répondit. En ouvrant le rideau de douche, ce fut le choc, Chloé était dans son bain, MORTE au milieu de son sang. Hystérique, Lydia pleura et ses cris attirèrent tout le monde. Jason lui, ne savait plus quoi dire, quoi faire. Noah venait de comprendre que le tueur se trouvait dans le chalet. Tout le monde avait vraiment peur, les jeunes réalisaient qu’ils devaient quitter cette maison au plus vite. Ils préparèrent toutes leurs affaires. Ils étaient sur le point de partir quand ils constatèrent que toutes les portes étaient fermées, aucune ne pouvait s’ouvrir, ils étaient pris au piège. Matt et les autres se voyaient déjà mort. Jason lui commença à s’énerver, il était sur le point de taper Matt car il le soupçonnait d’être derrière tout ça. Matt avait passé la soirée dans sa chambre, donc il n’y avait aucune preuve contre lui et personne ne savait ce qu’il avait vraiment fait durant tout ce temps. Emma calma Jason. En réfléchissant bien, tout le monde avait des doutes sur Matt. Matt n’aurait jamais pensé être accusé par ses amis, Emma ne savait plus trop quoi penser.

Noah essaya une fois de plus d’appeler la police mais, ce fut un nouvel échec. Alors tout le monde se mit à chercher des choses dans le chalet qui pourraient les aider à être secourus. Jason observa chaque fait et geste de Matt, rien de suspect, il cherchait comme tout le monde. Lydia ne trouva rien d’intéressant dans sa chambre, dans la salle de bain et dans le salon. Emma elle, trouva une radio dans sa chambre, tout le monde alla au salon pour essayer de la faire marcher. C’est Noah qui s’en occupa. La radio était vieille, abîmée et presque inutilisable. Noah réussit à capter un petit signal, on entendait un homme parler. Tout le monde se mit à parler à cet homme. Il les entendit et Noah lui demanda de l’aide, il lui expliqua qu’un tueur cherchait à les tuer et qu’il fallait appeler la police. L’homme répondit qu’il allait envoyer des secours, tout le monde était soulagé. Chacun retourna dans sa chambre patienter, mais tout ne se passa pas comme prévu…

Quand Jason entra dans sa chambre, le tueur était là : il l’attrapa par derrière et lui planta un couteau dans le ventre. Jason à terre, eut à peine le temps de voir l’identité du tueur qu’il mourut d’un deuxième coup de couteau dans le cœur. Quelques minutes plus tard, tout le monde se rejoignit devant l’entrée, Emma remarqua que Jason n’était pas là. Elle alla donc le chercher et une fois de plus, ses cris et ses pleurs attirèrent tout le monde dans la chambre de Jason. Quel choc ! Ils décidèrent de laisser le corps où il était et ils retournèrent dans l’entrée.

Personne ne parlait, que pouvaient-ils dire ? En observant Lydia, Matt trouva sa réaction suspecte ; en fait, c’était plutôt son manque de réaction qui l’interpella. Elle ne semblait pas affectée par la mort de Jason. En sortant son téléphone, un papier dépassant de sa poche attira le regard de Noah : il remarqua le prénom ‘Hanna’ comme sur le papier qu’Emma et lui avaient trouvé. Il ne dit rien par peur de l’accuser à tort. Alors, discrètement, il murmura à l’oreille d’Emma, l’invitant à regarder discrètement la poche de Lydia. Emma reconnut aussitôt le papier qu’ils avaient trouvé, elle ne dit rien, elle non plus.

Cela faisait déjà une heure qu’ils attendaient la police mais elle ne semblait pas arriver. Alors Emma demanda à Lydia pourquoi elle avait le papier qu’ils avaient trouvé. Elle répondit qu’elle l’avait trouvé dans la cuisine alors qu’Emma l’avait mis dans sa chambre. Lydia répondit qu’elle ne savait plus. Une heure et demi plus tard, toujours pas de police en vue…

Matt était fatigué alors il alla dans sa chambre se reposer. Lydia aussi alla dans sa chambre. Quelque minutes, quand elle revint… elle sortit un revolver et le pointa sur Noah et Emma. Elle révéla que c’était elle qui avait tué Jason et Chloé mais ce n’était pas tout : elle enleva sa perruque et ses lentilles. Elle expliqua tout : elle avait changé d’identité parce qu’elle était recherchée depuis un an pour un meurtre. Son vrai prénom était Hanna, comme l’indiquait le papier et le numéro de téléphone était celui d’un de ses complices qui habitait dans ce chalet. Noah venait de comprendre qu’elle était la tueuse en série dont tous les médias parlaient.

Emma voulait savoir pourquoi elle avait tués ses amis. Elle expliqua que ça faisait un an qu’elle était amoureuse de Jason mais lui aimait Chloé, elle les avait donc tués par jalousie. Elle n’avait jamais eu l’intention de tuer Emma et Noah, mais comme ils étaient au courant de tout la concernant, elle n’avait plus le choix. Noah lui assura qu’il ne dirait rien à personne mais Lydia ne changea pas sa décision. Le seul moyen de les sauver était que la police intervint.

Matt qui n’était pas encore endormi, avait tout entendu. Une idée lui vint, il fallait qu’il tue Lydia. En général, Matt avait toujours un couteau suisse sur lui alors il le chercha partout dans sa valise, il le trouva et se dirigea dans le salon. Pendant ce temps-là, Lydia avait attaché Emma et Noah à l’aide d’une corde. Matt arriva derrière elle, il lui planta le couteau dans le dos, Lydia se débattit, elle tira dans sa jambe, les deux roulèrent à terre. Au moment où Lydia essaya de tirer dans la tête de Matt, la police arriva, força la porte et tira sur Lydia. Matt lui, n’était que blessé, pour Emma et Noah le cauchemar était enfin terminé ! La police les détacha, les pompiers s’occupèrent d’eux et ils embarquèrent Lydia. Les corps furent eux aussi emmenés. Emma, Noah et Matt avaient perdu leurs amis, ils étaient très tristes mais Lydia était bel et bien en prison pour de très longues années…