Archives de catégorie : Concours de nouvelles

Témoin d’un meurtre

Témoin d’un meurtre

Cyprien BETTON, Lampy FOFI et Munkh-Orgil TUMUR-OCHIR – 3e C

Enseignante : Mme Surmely

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Un soir comme les autres, je rentrais chez moi après l’entraînement de basket. La nuit était belle et j’étais plutôt détendu… Pourtant j’eus un drôle de pressentiment, quelque chose m’inquiétait…Sur le chemin je me mis à stresser, à regarder dans toutes les directions… et là, je vis un corps étendu devant moi. Pris de panique, je partis en courant, un homme me vit et me poursuivit pendant un bout de temps. Heureusement que j’étais plus rapide que lui ! Il partit sans me voir puis je pus enfin rentrer chez moi. Mon cœur battait à cent à l’heure. Je n’arrivais plus à réfléchir : fallait-il en parler à la police ? Fallait-il se taire et dissimuler certainement le meurtre dont j’avais été témoin…

Le lendemain, quand je me réveillai, il était 8 heures et j’étais toujours dans mes réflexions. Je décidai pourtant d’aller voir la police. En rentrant j’étais stressé, j’avais expliqué les faits aux policiers et il m’avaient conseillé de changer d’identité, il m’expliquèrent que c’était un criminel très dangereux et m’invitèrent aussi à déménager. Ils ajoutèrent que je ne devais plus voir mes parents ni mes proches pour ne pas les mettre en danger. J’étais le seul témoin, le seul à pouvoir identifier le tueur… Mon témoignage serait crucial pour le procès. A partir du lendemain, je serais sous la protection des policiers et je partirais en Angleterre, plus exactement à Londres. Ma vie était bouleversée, mon prénom c’était Max jusqu’à hier et désormais, c’était William. Pour aller en Angleterre, il fallait du temps, j’étais dans un hôtel avec des policiers. La première soirée fut terrible, à cause du voyage et de l’angoisse que m’apportaient tous ces changements. Je me mis à me rappeler du visage du tueur et d’un coup j’entendis un bruit assourdissant. Les policiers me firent sortir par la porte de secours. Je montai dans la voiture avec les agents du MI6 (les services secrets anglais). Il y avait des mafiosi, sûrement des sbires du tueur, qui nous poursuivaient, heureusement que les renforts étaient arrivés ! La première journée commençait mal, j’avais frôlé la mort aujourd’hui ! Dire que le procès aurait lieu le 2 novembre, aujourd’hui on n’était que le 2 octobre… Il fallait déjà tenir un mois…

Mes parents me manquaient beaucoup, je n’avais pu leur dire au revoir pour des raisons de sécurité. Les officiers m’informèrent que le criminel était recherché par la police depuis des années. Au début c’était marrant d’avoir des gardes du corps, mais à la fin c’était usant, ils me suivaient tout le temps même devant les toilettes. Ils me disaient qu’ils me protégeaient mais c’était embêtant. Les jours passèrent : pendant la journée, je n’avais pas grand chose à faire, juste regarder la télévision. Ce soir-là, j’étais sur le canapé à me reposer avec mes gardes du corps, quand tout à coup, nous entendîmes des coups de feu dehors. Un de mes gardes alla voir ce qui se passait, il prenait du temps quand même… Le garde qui était à côté de moi dans le canapé se prit une balle en pleine tête, et là, je fus pris d’une peur énorme, je sortis de l’hôtel et je courus comme un fou. Il y avait des hommes de main appartenant au criminel à chaque coin de rue, ils tiraient de toutes parts. Heureusement, je réussis à trouver un moyen de ne pas m’exposer à leurs tirs, en me cachant in extremis dans une ruelle. Et là, contre toute attente, je tombai nez à nez avec le tueur. Comment pouvait-il être là ? S’était-il échappé ? Il affichait une telle haine dans ses yeux, comme s’il me reprochait jusqu’à mon existence… il me regarda droit dans les yeux, et il me tira dessus, une seule balle. Pour lui, cela devait suffire, et pourtant…

Plus tard, je discutai avec un journaliste de mon histoire et du criminel qui me recherchait, il m’expliqua qu’à mon âge, c’était incroyable de vivre de telles aventures. Je décidai donc d’écrire un livre sur mon épopée.

Personnalité double

Personnalité double

Alexis ADAM et Quentin FONTAINE – 4e C

Enseignante : Mme Amourette

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Dans la ville de Melun, un voisin nommé Algrid entendit un cri, c’était vers 21h. Il provenait de la maison des Youstaf. Les victimes étaient Clara et Paul Youstaf. Algrid appela immédiatement la police. Clara et Paul, les malheureuses victimes, étaient morts poignardés. Clara avait reçu 7 coups de couteau, Paul 9. La scène de crime n’était qu’un bain de sang, un déferlement de violence. Les victimes étaient tombées au même endroit, le massacre avait dû se passer très vite, le tueur n’avait même pas pris 1 minute pour venir tuer puis repartir.

En examinant les lieux, les enquêteurs Slim et Rog ne trouvèrent aucune piste. Ils interrogèrent donc Algrid, le voisin des victimes. Ce dernier répondit à toutes les questions sans hésiter : à part le cri, il n’avait rien remarqué de suspect. Les enquêteurs surent immédiatement, d’instinct, que ce n’était pas lui le meurtrier car comment expliquer qu’il eut averti aussi vite les autorités et répondu avec tant de sincérité, de facilité et de rapidité à toutes les questions ?

Slim et Rog interrogèrent tous les voisins, dont un n’avait pas répondu : était-il absent ou avait-il refusé d’ouvrir sa porte à la police ? Les enquêteurs essayaient de trouver des preuves, mais rien.

Slim et Rog retournèrent sonner chez le voisin qui n’avait pas répondu la fois précédente. Ils retoquèrent, insistèrent et le voisin, résigné, finit par ouvrir. Celui-ci s’appelait Noat, Noat Munier. Pendant l’interrogatoire, le suspect répondit à toutes les questions sans hésiter, mais il prétendit n’avoir rien entendu alors que tous les autres voisins avaient entendu le cri poussé par l’une des victimes. Cela était étrange. Noat informa les enquêteurs qu’il avait dormi ce soir là de 20h30 à 9h sans que rien ne le dérangea pendant la nuit. Les enquêteurs s’invitèrent dans la maison pour vérifier directement que rien ne clochait dans les lieux. Rien à signaler, en effet…

Le lendemain, le crime passa à la télé, déclenchant une vague de témoignages plus ou moins farfelus. Les parents de Noat vinrent dire aux enquêteurs que leur fils devenait de plus en plus violent. Ils expliquèrent que depuis l’âge de 16 ans, Noat les frappait sans pourtant conserver le souvenir de ses actes. Il ne faisait aucun doute qu’il souffrait d’une double personnalité. Mais rien, dans les investigations, ne le désignait comme coupable : il n’avait pas l’arme du crime, c’était étrange, s’en était-il débarrassé ? Seule sa double personnalité l’incriminait. Son double lui, savait s”il avait commis le meurtre… ou pas !

Plus tard, les enquêteurs Slim et Rog procédèrent à une fouille minutieuse de la maison du suspect, pièce par pièce, sans pourtant retrouver l’arme. La perquisition se déroula ensuite dans le jardin. Slim aperçut un abri en bois. Il se dirigea vers la cabane tout en questionnant Noat, puis intrigué par un tas de feuilles, il donna dedans un bon coup de pied, comme si de rien n’était. Les feuilles s’envolèrent, découvrant un couteau de chasse constitué d’une lame de 25 cm en acier tranchant pleine de sang. L’arme était simplement cachée sous ce tas de feuilles. Noat était donc coupable d’avoir tué Clara et Paul Youstaf, cela ne faisait plus aucun doute. Slim et Rog l’emmenèrent au poste de police, menotté. Suite à sa garde à vue, il fut condamné à 25 ans de prison pour ce double assassinat. Étant donné sa dangerosité et son état psychique, le juge exigea qu’il purgea sa peine dans un établissement psychiatrique, sous surveillance permanente et sous traitement médicamenteux lourd…

Noat n’avait pourtant aucun souvenir des faits dont on l’accusait…

Meurtre au Moulin Rouge

Meurtre au Moulin Rouge

Lisa RAGOT et Ammara ZAHIR – 3e C

Enseignante : Mme Surmely

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Lundi 3 janvier 1989 : C’était un soir glacial de janvier, Athos tremblait en attendant son voisin Brian devant le Moulin Rouge pour voir le premier spectacle de la saison. Il avait obtenu des places grâce à Brian qui travaillait dans le domaine du théâtre depuis longtemps. Brian arriva enfin, vêtu de vêtements chauds, avec une écharpe rouge autour de cou. Les deux hommes rentrèrent dans le Moulin Rouge en discutant. Il y avait foule dans la salle, tout le monde discutait, le lieu devenait de plus en plus bruyant. Lorsque le spectacle commença, la salle devint silencieuse, les lumières s’éteignirent et les yeux du public se fixèrent sur les rideaux rouges, en attendant les danseurs. Peu après, les rideaux se levèrent, la foule cria et applaudit. C’était le moment où tout le monde s’apprêtait à voir le spectacle qui commençait. Les danseuses rentrèrent sur la scène, une par une avec leurs magnifiques costumes, la foule applaudissait à tout rompre.

La danse continua un bon moment et comme toutes les autres danses, elle se termina. Les danseurs et les danseuses firent leur salut et là chacun leur tour, ils tombèrent dans une trappe. La foule les acclama. Quelques minutes plus tard, la salle bruyante laissait place au silence, comme s’il n’y avait plus personne, comme si tout le monde étaient parti. On aurait dit que l’établissement était vide. Pourtant, peu après, on entendit une voix hurler douloureusement. La directrice du Moulin Rouge appela la police.

Cette nuit là, La police arriva sur les lieux du crime et fit évacuer les spectateurs. L’inspecteur Athos se précipita avec son amie Jade. La directrice du Moulin rouge leur montra une femme allongée, couverte de sang, avec une balle dans la tête. Elle avait été tuée sur scène pendant le spectacle et personne ne l’avait remarqué. Athos aperçut Jade et lui lança :

« – Sais-tu comment s’appelle la victime ?

Jade, comme à son habitude, avait déjà préparé ses réponses et avait enquêté très rapidement :

– La victime s’appelle Anna et son nom de scène, c’est Kitty, elle a 22 ans et habite Rue Alexandre Dumas, elle n’a pas de casier judiciaire et cela faisait 3 ans qu’elle travaillait en tant que danseuse au Moulin Rouge.

– Et elle a des amies, de la famille ?

– Oui, sa mère habite au bord de la mer. C’est une famille très riche, son père avait quatre appartements et Anna était leur fille unique. Comme son père n’est plus de ce monde, tous les apparts appartiennent à sa mère mais après son décès, Anna devrait en hériter. Elle a sa meilleure amie qui travaille avec elle ; elle s’appelle Thérèse, son nom de scène c’est Candy, elles ont commencé la danse en 1985.

– Elle a une relation avec quelqu’un d’autre ?

– Oui, Elle a un petit ami qui s’appelle Aramis.

– D’abord, allons interroger Thérèse, elle saura certainement beaucoup de choses sur Anna !

Ils traversèrent les coulisses, et là un homme leur dit :

– Les hommes sont interdits dans les loges des dames !

– Je suis l’inspecteur de police qui mène l’enquête…

– Quand même !…

L’inspecteur Athos regarda vers Jade et lui dit d’aller interroger la jeune femme.

Jade arriva devant la loge de Candy qu’elle entendait pleurer à travers la porte. Elle toqua doucement, ouvrit et la vit totalement en larmes. Jade la rassura et peu à peu elle commença à lui poser des questions :

– Est-ce qu’Anna avait des ennemis ?

– Non, à part Léa, cette peste que tout le monde déteste !

– C’est qui cette Léa ?

– C’est une des danseuses, elle fait des vacheries à tout le monde, elle arrache nos costumes pour que les costumières nous tombent dessus.

– Et son petit ami, qu’est ce que vous savez sur lui ?

– Lui, il est très gentil mais il veut être riche, c’est pour cela qu’il a voulu épouser Anna.

– Et est-ce qu’Anna l’aimait et voulait l’épouser ?

– Je ne sais pas, elle ne veut pas que je m’incruste dans ses affaires personnelles. »

Pendant ce temps Athos, en attendant, examinait la scène et là il vit la directrice qui hurlait sur un des policiers. Athos vint vers elle et la salua. Elle s’adressa à lui :

« – Bonjour, vous êtes l’inspecteur de police ?

– Euh oui.

– Pourquoi n’ai-je pas le droit de partir ? Pourquoi n’ai-je pas le droit d’aller dans mon bureau ?

– Parce qu’on a des questions à vous poser mais aussi parce que toutes les pièces du Moulin Rouge sont sous scellé même votre bureau. Maintenant, je peux vous poser quelques questions Madame…?

– Madame Alice.

– Où étiez vous au moment du meurtre ?

– J’étais à un rendez-vous avec un de mes fournisseurs, vous pouvez téléphoner…

– On va le faire! Avant d’être directrice vous étiez danseuse ?

– Oui mon nom de scène était ” Alice au Pays des Merveilles “.

– Est-ce que vous avez rencontré des conflits avec la victime ? Est-ce qu’ elle avait des ennemis ?

– Non pas du tout, des ennemis ? Non je ne pense pas. A part Léa, tout le monde l’appréciait.

– Est-ce que Léa est là ?

– Non, elle n’est pas venue depuis quelque jours.

– D’accord, merci de votre compréhension, vous pouvez partir. »

Le lendemain matin, Athos et Jade étaient au commissariat en train de parler et là un policier leur dit :

« – Il y a une personne pour vous à l’accueil, je la fais entrer ?

– Oui faites, faites.

Un jeune homme très beau avec des cheveux mi-longs marrons et des yeux noisette entra dans le bureau avec un air triste il interrogea, affolé :

– Qu’est qui s’est passé !!? Elle est où !!!!?

– Vous ne seriez pas Aramis par hasard ?

– Si, en effet, je suis le petit ami.

Athos lui répondit :

– Malheureusement, votre compagne est décédée, je vous présente toutes mes condoléances.

Aramis était à moitié triste de la mort d’Anna. Athos reprit la parole :

– Puis-je vous poser des questions ?

– Oui bien sûr !

– Très bien, alors depuis combien de temps êtes-vous ensemble ? Est ce qu’ elle avait des ennemis ?

– Depuis 2 ans et je ne crois pas qu’ elle avait des ennemis, à part Léa que tout le monde déteste !

– D’accord, à votre avis qui peut bien l’avoir tuée ?

Après avoir entendu cette question Aramis eut l’air gêné, quelques gouttes de sueur perlèrent sur son front. Les deux policiers le regardèrent intensément. Quelques secondes après, il dit :

– Je ne sais pas du tout, elle était adorable !

Il se mit à sangloter…

– Calmez-vous. On va parler avec Léa et voir comment ses déclarations peuvent nous permettre d’avancer dans notre enquête. »

Athos prit l’adresse de Léa pendant qu’Aramis repartait chez lui. À peine arrivé devant l’adresse

indiquée, il entendit de la musique qui sortait de l’appartement luxueux : au moins on était sûr que quelqu’un était là. Athos monta les escaliers puis frappa à la porte, deux jeunes dames vêtues d’uniformes ouvrirent. Athos leur montra son insigne de police et elles le firent entrer. L’enquêteur avait l’air d’arriver chez un président. L’appartement était trop vaste, trop ostentatoire. Il y avait beaucoup de personnes en uniforme. Une dame le conduisit jusqu’à Léa, assise sur un canapé confortablement. Ils discutèrent quelques instants et le policier comprit qu’elle n’avait rien à voir avec cette histoire car sa cheville était tordue, cela expliquait pourquoi elle n’était pas allée à la danse depuis quelques jours. Pendant qu’Athos descendait les marches, il appela Jade pour lui faire part de cette nouvelle. Il lui raconta la discussion échangée entre Léa et lui.

« – Pour l’instant on n’a pas d’indices, pas de suspects. On est peut-être sur une fausse piste…

– Peut-être s’agit-il de quelqu’un au Moulin Rouge ? Lui suggéra Jade.

– Peut-être, mais il nous faut une personne pour aller là-bas afin d’observer la situation sans se faire repérer.

– Je peux y aller ?

– Mais non, ils te connaissent tous !

– Mais non , juste Thérèse, et si je … »

Jade raccrocha au nez de son collègue probablement avec une idée derrière la tête !

Le surlendemain, la scène se passait dans un petit café qui se nommait ‘A notre Rouge’, un établissement situé pas loin du Moulin Rouge. Athos attendait Jade dans ce bar. Et là une dame avec des cheveux blonds posa sa main sur l’épaule de l’homme et lui dit :

« – Excusez- moi, vous n’auriez pas vu mon ami ? Il est un peu grand avec des cheveux noirs.

– Non pas du tout, désolé !

– Non c’est rien, merci quand même.

Athos attendit encore Jade, la dame avec laquelle il venait juste de parler le frappa avec son sac et prononça :

– J’y crois pas ! Tu ne m’as même pas reconnue, tu me déçois !

– Mais qui êtes-vous ?

– C’est moi Jade, il te faut des lunettes ou quoi ?

– Excuse-moi, je ne t’ai même pas reconnue mais pourquoi es-tu blonde ? Comment tu as fait ça ?

– Pour m’infiltrer, j’ai mis une perruque blonde, une longue robe, je me suis maquillée un peu pour déformer mon visage et voilà.

– Mais tu ne sais pas danser ?

– Détrompe-toi, on parie combien que je reste une semaine ?

– 100 francs ?

– C’est dit ! À la semaine prochaine alors ! »

Jeudi 13 janvier 1989 : Jade vint au Moulin Rouge et demanda à Mme Alice, la directrice, de l’inscrire sous le nom de Maria La Rouge. Comme elle savait danser, Mme Alice lui proposa de faire la répétition avec les autres et lui laissa quelques minutes dans sa loge pour se changer.

Pendant qu’elle mettait ses souliers, elle eut l’idée de jeter un coup d’œil dans la loge d’à côté, celle d’Anna pour relever d’éventuels indices. Deux minutes avant la répétition, elle vint dans la loge discrètement, ouvrit la porte et regarda dans la pièce. Il n’y avait rien de spécial, tout était en bon état, rien de surprenant, elle referma la porte. Pour la répétition, toutes les filles étaient là, quelquesunes regardaient leur montre, elles attendaient quelqu’un. Après une bonne dizaine de minutes, Léa arriva, cheveux en l’air, d’un air satisfait. Thérèse lui demanda la raison de son retard avec un ton furieux mais Miss Léa était de mauvais poil, elle lui répondit :

« – Si je vous gêne tant que ça, je peux partir et pour information j’étais avec mon copain !

Les filles lui jetèrent un regard noir de colère, mais comme il y avait une danseuse en moins, c’est à dire Anna, elles étaient obligées de la garder.

Jeudi 20 janvier 1989 : Cela faisait à peu prés une semaine que Maria/Jade travaillait en tant que danseuse, et, pendant ce temps, elle avait remarqué que Léa avait une relation avec Aramis, qui était venu la chercher après le spectacle. Le meurtre d’Anna lui était indifférent car depuis deux semaines, il n’était pas venu prendre des nouvelles de l’avancée de l’enquête au commissariat, alors qu’ils étaient ensemble depuis deux ans. C’était un peu bizarre. Jade relut attentivement les informations trouvées sur Léa, et elle se rendit compte que Léa était en fait jalouse d’Anna, de sa richesse, d’être une meilleure danseuse qu’elle.

Jade appela Athos pour lui parler de ses doutes sur Léa et lui proposa de vérifier à nouveau le portable d’Anna, récupéré après sa mort. En effet, Athos l’avait déjà vérifié pour connaître les discussions effectuées entre Anna et Aramis. Il proposa à Jade de venir au commissariat pour lui montrer tous les messages.

Athos attendait Jade impatiemment devant le commissariat. Jade sortit de la voiture et entra au commissariat avec lui. Athos lui montra les messages envoyés entre Anna et Aramis. Elle avait en effet refusé de se marier avec lui car elle avait deviné qu’Aramis ne l’aimait qu’à cause de son argent. Or, elle refusait l’idée de voir la moitié de sa fortune lui appartenir après leur mariage. Après le refus d’Anna, il n’avait plus envoyé de message pendant au moins une semaine et puis on pouvait lire : « TU VAS ME LE PAYER ». Le lendemain Anna était morte. Ce dernier message était un peu vague pour Jade. Pourquoi Aramis aurait-il attendu une semaine avant de l’envoyer ? Est-ce qu’Aramis était le meurtrier ?

Après avoir longtemps réfléchi, Athos proposa :

« – Je ne crois pas qu’ Aramis puisse être le coupable, vu qu’ils étaient ensemble depuis presque 2 ans. Il ne pouvait pas la tuer juste parce qu’ elle avait refusé de l’épouser. On ne tue pas les gens parce qu’ils ne veulent plus rester avec vous !

– ” Sortir avec quelqu’un d’autre” bah oui, c’est ce qu’il avait fait. Après avoir laissé Anna, il était sorti avec Léa, c’est aussi simple que cela, remarqua Jade

– L’histoire d’Aramis et Léa n’a rien à voir avec la mort d’Anna, j’en suis sûr.

– Mais si, réfléchis un peu, Léa était jalouse d’Anna à cause de sa richesse et Aramis voulait l’épouser pour cela aussi, en gros les deux étaient envieux d’Anna et c’est sûrement eux qui sont derrière sa mort.

– C’est possible, mais comment veux-tu qu’on le prouve ?

– J’ai une idée. »

Jade prit son manteau, mit son écharpe et partit vers le Moulin Rouge afin de rependre son rôle de Maria La Rouge. Avant le cours de danse, Léa arriva à temps ce jour-là, mais on ne voyait Maria nulle part. Thérèse avait vu Maria en train de se changer dans sa loge mais elle ne comprenait pas pourquoi elle avait mis autant de temps à se changer. Au bout d’un moment on entendit le grincement de la porte puis Maria arriva en vitesse. Le cours continua longtemps puis s’arrêta. La professeur appela Léa pour lui parler, pendant que les filles se changeaient au vestiaire. En sortant, Jade rencontra Aramis devant une grande voiture luxueuse. Il ne la reconnut pas sous sa fausse identité. L’enquêtrice prit sa voiture, garée à côté de celle d’Aramis et s’en alla en vitesse. Juste après elle, Léa arriva vers Aramis en pleurant et lui dit que son portable avait été volé par quelqu’un pendant qu’elle dansait. Elle était sûre que c’était Maria la fautive. Aramis la rassura en disant que tous les messages importants avaient été supprimés et qu’ils n’avaient rien à craindre.

Samedi 22 Janvier 1989 : Vers 9h00 heures du matin, la classe de danse du Moulin Rouge fut interrompue par la police : Athos était accompagné de Maria. D’abord la danseuse révéla son identité devant toutes les danseuses qui sursautèrent, médusées. Puis Maria commença à parler :

« – Désolée de vous avoir dérangé en plein milieu de votre cours mais j’ai une nouvelle à vous annoncer. Le meurtrier d’Anna a été retrouvé.

Toutes les filles sautèrent de joie mais en entendant que l’assassin était Aramis, elles furent extrêmement surprises.

Jade continua :

– Anna n’a pas voulu se marier avec Aramis donc il l’a laissée tomber pour une autre. Après être sortis ensemble pendant 2 ans, ils étaient à présent séparés. Comme Léa était aveuglée par sa jalousie envers Anna, elle est sortie avec Aramis. Après quelques jours, quand Aramis commença à s’attacher à Léa, elle n’hésita pas à dire du mal d’Anna et peu à peu Aramis se mit à la croire. Puis un jour, Léa réussit à convaincre Aramis de tuer Anna. En plus, comme Léa savait que son petit-ami aimait l’argent, elle lui avait promis de lui donner 15 000 francs pour effectuer sa basse besogne. Pendant le spectacle, alors qu’Anna devait tomber dans une trappe, Aramis lui tira une balle dans la tête. Il avait caché son revolver dans sa caméra donc personne ne l’avait remarqué ! Léa était chez elle pour faire semblant qu’elle n’avait rien à voir avec cette histoire.

Athos poursuivit :

– On a trouvé ces informations sur le portable de Léa, volé par Jade après le cours de danse.

Thérèse comprit alors le bruit de la porte de la veille et demanda d’un air surpris :

– Ils n’ont pas supprimé leurs messages les plus importants ?

– Si, mais n’oublie-pas, les messages, même supprimés, restent toujours dans votre portable !… »

Le spectacle de “MEURTRE AU MOULIN ROUGE” se termina sur l’Inspecteur Athos. Brian et Athos qui étaient impressionnés par ce spectacle fabuleux applaudirent à tout rompre avec les autres spectateurs qui les acclamèrent. En sortant de la soirée, Athos dit à Brian :

« – C’est marrant, ça me rappelle une affaire sur laquelle j’ai enquêté, il y a 1 mois ! »

Mensonge

Mensonge

Acelya AYKAC YAMAN et Duygu SEYHUN – 3e C

Enseignante : Mme Surmely

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Sarah se leva, elle sentit une bonne odeur de petit déjeuner. Elle alla à la cuisine et vit sa mère en colère. La femme criait car elle ne s’attendait pas à voir sa fille : elle était partie 2 mois avec ses deux meilleurs amis à Paris ; son deal avec sa mère était de trouver du boulot. Or, elle n’en avait pas trouvé, du moins pas cherché : elle préférait s’amuser avec ses amis ! Sa mère l’avait pourtant prévenue, si elle ne trouvait pas de travail, elle allait devoir rentrer au village, car elle ne pouvait pas subvenir aux besoins de sa fille dans une ville comme Paris (elle était issue d’une famille rurale). Cette dernière prit son café sous l’œil interrogatif de sa mère, qui prit la parole et dit :

« – Il te reste un jour pour trouver du boulot, sinon tu rentreras au village ! »

La jeune fille s’empressa de s’habiller et partit avec son dossier. Elle fit plusieurs boutiques, entreprises… et commença à désespérer car tout le monde lui disait les mêmes phrases, qu’on allait très vite la rappeler… Elle fit une dernière entreprise très connue, car c’était l’entreprise de Georges Cloney ; elle pensait qu’elle n’allait jamais être prise mais elle tenta sa chance quand même car elle était désespérée. Elle était impressionnée par la beauté de l’entreprise. Elle demanda à l’accueil où se trouvait le bureau pour l’entretien d’embauche et prit l’ascenseur avec une jeune femme qui, elle aussi, venait déposer son CV. Cette dernière, qui avait pourtant l’air très sûre d’elle, stressait. Elle laissa échapper son CV de ses mains en s’engouffrant dans l’ascenseur. Sarah récupéra la feuille et partit donner son CV à la secrétaire, mais elle tendit, sans s’en rendre compte, le mauvais CV ! Quand elle sortit du bureau d’entretien, elle comprit qu’elle avait confié le CV de la jeune femme. Elle se dépêcha d’aller donner la bonne feuille quand soudain, la secrétaire lui dit qu’elle était embauchée ! Sarah était très mal à l’aise mais elle se trouvait dans l’obligation d’accepter ce job pour rester à Paris, refuser ce travail, c’était abandonner ses rêves.

Elle rentra chez elle pour annoncer la bonne nouvelle à sa mère. Elles firent la fête toute la nuit, mais Sarah avait quand même une triste mine car elle venait de mentir à sa mère. Le lendemain, elle se réveilla très tôt, trop tôt pour elle. Elle mit sa plus belle tenue, ses jolis talons et partit au travail. Elle arriva au bureau le sourire aux lèvres, mais elle fit une rencontre inattendue, elle vit la femme dont elle avait pris malgré elle l’identité, elle commença à trembler, à avoir peur. La jeune femme partit à l’accueil, Sarah s’empressa de la rattraper, elle réfléchit : que fallait-il faire, partir en courant ? La supplier ? La tuer ? Cette dernière idée lui parut complètement absurde. Elle cessa ses rêveries, et décida de se diriger vers elle pour lui parler. Elles se rencontrèrent et s’arrangèrent car la fille, qui s’appelait Julie, ne voulait pas de ce travail. Julie était issue d’une famille riche, son père voulait qu’elle intègre cette entreprise pour faire honneur à la famille, or Julie adorait le chant, mais son père affirmait qu’elle ne pourrait jamais réussir sa vie avec ce métier.

Julie invita Sarah chez elle : elles devinrent amies, même plus que des amies, elles étaient devenues complices. Pour Sarah, tout allait pour le mieux, elle avait un travail, elle avait une nouvelle amie. Mais ses amis et sa mère trouvaient qu’elle avait changé, comme si elle était devenue une autre personne. Elle qui, avant, avait un look de garçon manqué, maintenant elle mettait des talons, des robes… Inconsciemment, elle adoptait le même style que Julie. Même au niveau du caractère elle avait changé, elle était plus prétentieuse, mais elle était plus gracieuse et raffinée aussi.

Ce jour-là, elle alla au travail en étant une nouvelle personne. Elle commença par servir un café au patron, ensuite elle s’occupa des rendez-vous. Elle fit une pause déjeuner, et se sentit tout à coup prise d’un mal de tête horrible, elle se dit qu’avec un café cela passerait sûrement, elle avança vers la machine, elle voyait flou, elle s’évanouit… Le patron qui n’était pas très loin d’elle, la prit et l’emmena dans son bureau. Elle se réveilla, étonnée et gênée, elle s’excusa et partit en courant du bureau. Maintenant, chaque fois qu’elle le voyait, elle était gênée car pour ne pas mentir, Sarah avait un petit faible pour son patron.

Un jour, enfin, ils finirent par s’embrasser. Elle l’aimait plus que tout. Elle était folle de lui. Il devinrent inséparables. Mais Sarah – d’ailleurs il ne l’avait jamais appelée ainsi – était triste car elle se doutait de la réaction de son amoureux quand il saurait qu’elle avait usurpé l’identité de la jeune femme rencontrée dans l’ascenseur. Les jours passaient, ils s’aimaient plus que tout mais elle ne lui avait toujours pas avoué son secret. Elle continua d’aller au travail comme si de rien n’était.

Un jour pourtant, elle se dit qu’il était temps d’avouer sa véritable identité à son amoureux. Elle l’appela pour un dîner le soir, elle se fit toute belle mais au fond d’elle-même, elle se demandait qui elle était vraiment. Une fois le soir venu, elle se prépara, enfila une jolie robe, celle qu’elle avait portée la première fois qu’ils s’étaient rencontrés. Il vint la chercher et ils s’en allèrent. Arrivés dans le restaurant, ils papotèrent pendant longtemps et juste au moment où elle allait lui dire la vérité, il lui offrit un magnifique collier, celui de sa mère qui était morte dans un accident de voiture. C’était la seule chose précieuse qu’il possédait de sa mère. Elle était choquée et se sentait tellement mal qu’elle en avait les larmes aux yeux, elle se dit qu’elle ne lui avouerait pas la vérité car elle avait peur de le perdre. Elle pensa qu’elle le lui dirait une autre fois, qu’elle aurait certainement une autre occasion…. Sarah rentra chez elle à une heure du matin ; sa mère l’attendait car elle devait rentrer beaucoup plus tôt. Elle commençait à s’énerver, avant elle ne lui désobéissait jamais, elle ne la comprenait plus. Ce n’était plus la même Sarah.

Les jours suivants, l’amoureux de Sarah, Georges, l’avait invitée à passer des vacances en Malaisie. Elle était inquiète et angoissée car elle devrait montrer son passeport. Ils attendaient à l’aéroport, au moment de donner le passeport pour monter dans l’avion Sarah paniqua, mais elle se dit qu’il était temps de tout lui avouer, elle l’entraîna sur le côté et lui avoua tout. Au fur et à mesure qu’elle lui racontait son histoire, elle se rendit compte que ce n’était pas elle, qu’elle avait joué un rôle, que tout ce temps, elle avait porté un masque. C’était comme si elle avait pris la personnalité, l’identité de Julie. Elle réalisa aussi que “l’amour ” qu’elle avait pour Georges était un amour superficiel. Elle partit en courant de l’aéroport en laissant Georges tout seul. Elle se sentit enfin libre, elle se sentit être enfin elle-même. Elle quitta ses talons, elle se demanda comment elle avait pu mettre ses choses horribles. Elle détacha ses cheveux. La vraie Sarah était de retour.

L’histoire de Lil Jojo

L’histoire de Lil Jojo

Eric FOFI, Magloire TOKAREVA et Kylian YANG – 4e A

Enseignante : Mme Amourette

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Chicago, 23 heures. Quelqu’un vient de mourir. C’était un ‘drive by shooting’. Les policiers se rendent sur les lieux du crime. La victime, c’est le rappeur célèbre de Chicago, Lil Jojo. Il s’est fait abattre, une histoire de gang vient de commencer.

Tout cela a débuté sur Twitter, les deux gangs s’affrontent, l’un d’eux se ‘dissing’ le rappeur.

Chief Keef clashe Lil Jojo. Ce dernier lui répond en créant une musique intitulée BDK, pour Black Disciples Killer. Les B et D signifient Black Disciples, ses ennemies, et le K, Killer. Le gang de Lil Jojo est le GD : Gangster Disciples.

Après ce son BDK, les BD veulent tuer Lil Jojo. Tous les GD sont sur leurs gardes : la tête de Jojo est mise à mort.

22 heures, Jojo prend un vélo et décide de faire un tour. Il a posté un tweet assassin sur twitter. Ses rivaux réussissent à le localiser, il n’est pas sur son secteur.

23 heures, Lil Jojo fait du vélo quand une voiture arrive derrière lui et l’abat froidement au fusil à pompe.

Les criminels demeureront impunis, soupçonnés mais non incriminés.

Le GD n’est plus, mais le Jojo World assure la relève.