Suite au concours, un recueil de nouvelles a été publié. Cette nouvelle en est extraite.
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Vengeance pour mon poto
♦ Chinyère SAMUEL NNAJI – 4e A ♦
Enseignante : Mme Amourette
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Je m’appelle Michael Will West, je suis un dealer de drogue américain. Je suis riche mais discret. Je vis à New-York. J’ai les plus riches clients de Manhattan, mes concurrents sont donc jaloux de mon cash. L’un de mes meilleurs consommateurs, qui est également un très bon poto, James Willer, de la grande famille des Willers, est mort le mois dernier. Mais je connais le coupable, Jonathan Blake, j’ai déjà eu des problèmes avec lui. Il est mort quelques jours après avoir tué mon pote James… Mais j’y crois pas à ces conneries, je crois qu’il est encore vivant, je crois même pas… j’en suis sûr ! Bref, ce chien-là, Jonathan, n’est pas mort… oui, oui ! Il est pas mort ! La semaine dernière, j’ai vérifié sa tombe, voir si son corps était vraiment en train de pourrir sous terre, ET NON ! Son putain de cercueil est vide, merde ! J’étais dégoûté, je voulais que ce salop meurt. Je vais vous expliquer pourquoi je l’aime pas ; ce connard, il m’a volé de la marchandise et a essayé d’attirer vers lui mes clients. Lui aussi, c’est un dealer de drogue, le plus nul dans Manhattan. Lui, ses clients, c’est des jeunes de 16 à 18 ans, des gosses minables qui veulent essayer la marijuana sans en connaître les dangers, HAHAHAHA !!!
Bon, on repart sur l’enquête, la meuf à Jonathan, je l’ai attrapée hier en boîte. Jupe courte, talons hauts et un t-shirt de chez Gucci qui a l’air de bientôt exploser à cause de ses gros faux seins. Je l’ai baisée, cette petite salope après, je l’ai forcée à dire la vérité à propos de son sale mari-là et ben ! Elle en a sorti ma gueule ! Genre, il a changé son identité. Et comment ? Par la chirurgie esthétique, nouveaux papiers, pseudo flambant neuf. Son nouveau nom, c’est Louis, ah ! Mon deuxième prénom, quel hasard ! Maintenant il s’appelle Louis Baker… Baker ???? mais c’est une blague ! C’est le nom de famille de ma tante. BREF, j’ai appelé ce matin mes potos, des spécialistes pour retrouver des personnes recherchées. En ce moment, je suis chez mes parents, ils me font chier ces temps-ci, ils veulent toujours de l’argent. D’un coup, ce bâtard que j’appelle mon père commence à déblatérer ses conneries :
« – Fiston ! Alors les études ? Ça avance ? HAHAHAHA! » me demande-t-il avec sarcasme, bien sûr…
J’ai plus rien à foutre ici, il faut que je parte à Miami pour trouver ce fils de pute. Je suis sorti de cette baraque, direction l’aéroport. Après un moment, je suis arrivé à Miami, pas du tout mon truc, trop flashy, trop de soleil, décidément, pas du tout mon truc. Mais j’ai commencé à sourire : j’ai enfin trouvé le mec qui a tué mon meilleur pote. Vous vous demandez « Qu’est-ce que je vais lui faire à ce con ? », et ben je vais le tuer, c’te question, il le mérite ! Miami Beach, c’est là qu’il se trouve en ce moment d’après mon GPS… Non mais, c’est pas vrai ! Il est trop beau-là, sa chirurgie est tellement bien faite ! Il est devant un palmier en train de se reposer en croyant que personne ne va le reconnaître, le descendre pour ce qu’il a fait. Eh, eh, il croit. Pourquoi regarde t-il de droite à gauche ? Il me fixe. Mannequin challenge. Je sais pas quoi faire, il m’a vu…
MAIS QU’EST-CE QUE JE FAIS DANS MA CHAMBRE D’HÔTEL ???? Putain, un cauchemar ! J’entends la porte s’ouvrir, je sors mon flingue… Ah c’est bon, c’est juste la dame de ménage. Mon GPS m’indique qu’il est à la plage, toujours à la plage. Je sors de mon lit, je remets mes chaussures. Bon, direction une fois de plus, Miami Beach. J’arrive à destination, il est minuit. Personne n’est là bas à part lui. Je sors mon flingue, je vise la tête, je tire… dans le mile ! Je cours vers lui, il bafouille, lamentable jusqu’au bout :
« – Mmm, Michael ?
– Oui, fils de pute, le roi de Manhattan en personne ! »
Je tire une deuxième bastos dans sa tête, je le mets à l’eau, les requins feront le reste. ENFIN ! Il est VRAIMENT MORT maintenant.
James a eu sa vengeance. TOUT VA BIEN MON FRÈRE !