Témoin d’un meurtre
♦ Cyprien BETTON, Lampy FOFI et Munkh-Orgil TUMUR-OCHIR – 3e C ♦
Enseignante : Mme Surmely
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Un soir comme les autres, je rentrais chez moi après l’entraînement de basket. La nuit était belle et j’étais plutôt détendu… Pourtant j’eus un drôle de pressentiment, quelque chose m’inquiétait…Sur le chemin je me mis à stresser, à regarder dans toutes les directions… et là, je vis un corps étendu devant moi. Pris de panique, je partis en courant, un homme me vit et me poursuivit pendant un bout de temps. Heureusement que j’étais plus rapide que lui ! Il partit sans me voir puis je pus enfin rentrer chez moi. Mon cœur battait à cent à l’heure. Je n’arrivais plus à réfléchir : fallait-il en parler à la police ? Fallait-il se taire et dissimuler certainement le meurtre dont j’avais été témoin…
Le lendemain, quand je me réveillai, il était 8 heures et j’étais toujours dans mes réflexions. Je décidai pourtant d’aller voir la police. En rentrant j’étais stressé, j’avais expliqué les faits aux policiers et il m’avaient conseillé de changer d’identité, il m’expliquèrent que c’était un criminel très dangereux et m’invitèrent aussi à déménager. Ils ajoutèrent que je ne devais plus voir mes parents ni mes proches pour ne pas les mettre en danger. J’étais le seul témoin, le seul à pouvoir identifier le tueur… Mon témoignage serait crucial pour le procès. A partir du lendemain, je serais sous la protection des policiers et je partirais en Angleterre, plus exactement à Londres. Ma vie était bouleversée, mon prénom c’était Max jusqu’à hier et désormais, c’était William. Pour aller en Angleterre, il fallait du temps, j’étais dans un hôtel avec des policiers. La première soirée fut terrible, à cause du voyage et de l’angoisse que m’apportaient tous ces changements. Je me mis à me rappeler du visage du tueur et d’un coup j’entendis un bruit assourdissant. Les policiers me firent sortir par la porte de secours. Je montai dans la voiture avec les agents du MI6 (les services secrets anglais). Il y avait des mafiosi, sûrement des sbires du tueur, qui nous poursuivaient, heureusement que les renforts étaient arrivés ! La première journée commençait mal, j’avais frôlé la mort aujourd’hui ! Dire que le procès aurait lieu le 2 novembre, aujourd’hui on n’était que le 2 octobre… Il fallait déjà tenir un mois…
Mes parents me manquaient beaucoup, je n’avais pu leur dire au revoir pour des raisons de sécurité. Les officiers m’informèrent que le criminel était recherché par la police depuis des années. Au début c’était marrant d’avoir des gardes du corps, mais à la fin c’était usant, ils me suivaient tout le temps même devant les toilettes. Ils me disaient qu’ils me protégeaient mais c’était embêtant. Les jours passèrent : pendant la journée, je n’avais pas grand chose à faire, juste regarder la télévision. Ce soir-là, j’étais sur le canapé à me reposer avec mes gardes du corps, quand tout à coup, nous entendîmes des coups de feu dehors. Un de mes gardes alla voir ce qui se passait, il prenait du temps quand même… Le garde qui était à côté de moi dans le canapé se prit une balle en pleine tête, et là, je fus pris d’une peur énorme, je sortis de l’hôtel et je courus comme un fou. Il y avait des hommes de main appartenant au criminel à chaque coin de rue, ils tiraient de toutes parts. Heureusement, je réussis à trouver un moyen de ne pas m’exposer à leurs tirs, en me cachant in extremis dans une ruelle. Et là, contre toute attente, je tombai nez à nez avec le tueur. Comment pouvait-il être là ? S’était-il échappé ? Il affichait une telle haine dans ses yeux, comme s’il me reprochait jusqu’à mon existence… il me regarda droit dans les yeux, et il me tira dessus, une seule balle. Pour lui, cela devait suffire, et pourtant…
Plus tard, je discutai avec un journaliste de mon histoire et du criminel qui me recherchait, il m’expliqua qu’à mon âge, c’était incroyable de vivre de telles aventures. Je décidai donc d’écrire un livre sur mon épopée.