Retournement
♦ Lilia KHEDJAM et Hugo LELEU – 3e A ♦
Enseignante : Mme Léandri
-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_
Un soir de pleine lune, dans une ruelle sombre, un corps ensanglanté a été retrouvé. Le coupable n’est toujours pas identifié.
Il paraîtrait que ce n’est pas son premier crime !
Nous avons eu une enfance agréable ; ma sœur et moi étions très proches. Elle était souriante, joyeuse, elle avait la joie de vivre.
Je vivais alors avec elle à NEW-YORK depuis 10 ans, dans une petite ville déserte où se promène la haine.
Un de mes passe-temps favoris était de tuer, je sais c’est étrange pour beaucoup d’entre vous.
Beaucoup de mes crimes étaient reconnus dans le pays, je faisais peur et j’aimais bien. Personne ne m’avait jamais retrouvé. C’était si excitant.
Cependant ces derniers temps, beaucoup de policiers rodaient dans les parages à la recherche du coupable, je devais trouver une solution à cela.
Pendant des années et des années je m’étais préparé pour ce jour-J ! Je devais faire accuser quelqu’un d’autre ! Il était impossible de me penser derrière les barreaux, enfermé jours et nuits. Et l’idée de ne plus tuer me faisait froid dans le dos.
Ma sœur était partie ce jour-là, c’était le moment de mettre mon plan à exécution. Je préparai mon sac, puis partis vers la maison de ma cible. Arrivé devant la demeure, j’escaladai le mur. Enfin arrivé de l’autre coté du mur je me fis discret ! Je vis une petite fenêtre entrouverte, je m’y réfugiai alors et désactivai les caméras de surveillance grâce à une onde électromagnétique qui brouillait les signaux. J’attendis le bon moment. Tout était une question de sang froid. L’homme se posa sur son fauteuil et s’endormit. C’était à moi ! Je sortis mon couteau, m’approchai de lui, sans hésiter une fraction de seconde, je plantai le couteau à plusieurs reprises dans sa poitrine ! Puis déposai à côté du mort des mèches de cheveux blonds.
Évidemment, je pris le temps de laver le lieu du crime pour effacer toute trace de mon passage. Enfin il ne me restait plus qu’à retrouver ma sœur au restaurant ; me détendre en sa compagnie après ce moment de tension. Elle semblait contente de me voir, nous parlâmes tranquillement.
Après notre repas, nous rentrâmes à l’appartement.
Le lendemain matin, ma sœur avait disparu. Où était-elle ? Que lui était-il arrivé ? Ce que j’imaginais pouvait-il s’être passé ?
J’allumai la télévision et entendis alors que le coupable des crimes avait était retrouvé et arrêté. C’était réussi ! J’avais réussi à faire accuser quelqu’un d’autre à ma place ! Cela me faisait rire ! J’adorais l’idée que quelqu’un soit puni à ma place ! J’étais donc tranquille, innocent.
Ma sœur ne rentra pas de la journée. J’étais seul dans cet appartement, et l’envie de meurtre m’envahit. Qui serait le prochain sur ma liste ? Tant de possibilités. Je réfléchis un moment. Mon voisin m’énervait de plus en plus ; entendre ses perroquets, ses petits oiseaux crier toute la journée me rendait fou. Si je le tuais, ses animaux partiraient ailleurs et je serais tranquille, et mon envie de tuer se calmerait peut-être.
Je partis alors directement chez lui.
Je sonnai, il ouvrit et à peine la porte avait-elle été ouverte que je l’assommai dans un premier temps et lui tranchai la gorge ensuite. Le sang coula à flots. Que cela m’était doux… Tuer plus… je voulais toujours plus…
Je rentrai tranquillement chez moi.
Tout à coup on sonna à la porte. La police arriva. Ma sœur était avec eux, ses cheveux blonds détachés. Elle me regardait avec des yeux remplis de haine.