Mauvaise rencontre
♦ Muhammed-Sefa INCIR et Evans JOHNSON – 3e B ♦
Enseignante : Mme Llorca
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Tout a commencé avec un voisin qui s’appelait Paul. Il venait d’emménager près de chez moi. Un jour, il invita tous les voisins du quartier à venir chez lui, il m’envoya une carte d’invitation plutôt sympathique. Du coup, je me rendis chez lui, tout comme la majorité des habitants du quartier.
Seul monsieur Latour, qui n’appréciait pas trop les fêtes, avait décliné l’invitation. Vers 19h30, j’arrivai chez le nouveau voisin. Il offrit à tout le monde des gâteaux, sauf à moi car j’étais allergique à ce type de gourmandises. Suite à ça, je profitai de la soirée, je dansais et sympathisais avec des voisins que je ne voyais pas très souvent, comme les Bescherelle par exemple. Toutefois, je dois reconnaître que je trouvais ces gens bizarres, comme s’ils étaient là sans l’être vraiment, pour parler de tout et n’importe quoi, en gros, ils étaient désorientés comme s’ils avaient été drogués.
Pendant la fête, j’ai commencé à éprouver le même effet, je me sentais mal comme eux, j’étais stressé, j’avais comme l’impression d’être drogué. Vers 21h00, Paul nous dit qu’on ne pouvait pas sortir de la maison. Personne ne vit madame Le bourgeois, je me demandais pourquoi… Paul répondit que c’était pour un jeu et commença à nous dire qu’il avait entamé des travaux et que ceux-ci n’étaient pas finis. A ce moment là, je commençais à avoir des soupçons parce que, certes, il pouvait rassurer les gens grâce à son charisme, mais depuis qu’il était arrivé il n’y avait jamais eu de travaux. Et c’est là que je compris que si on restait dans la maison, tout allait mal finir…
J’essayais de trouver le moyen de fuir de cette demeure. Paul, qui avait laissé son téléphone portable sur la table, reçut un message d’un de ses amis qui lui ordonnait “de tuer tous les voisins du quartier”. Je me mis à la poursuite de Paul afin de trouver sa véritable identité et je découvris une salle de torture avec plein de photos de nos voisins avec un couteau sur leur tête. Je trouvai madame Lebourgeois morte, pendue et étripée, entourée d’une multitude de têtes de personnes que je ne connaissais pas, le sol était jonché d’outils pleins de sang. Je ne me sentais pas très bien, je sortis en courant pour prévenir tous les autres de ma découverte, tous étaient choqués. Tout le monde se mit à chercher une sortie pour échapper à Paul. L’inquiétude nous gagnait car personne n’avait vu le mari de madame Tartampion qui avait disparu. La pauvre pleurait. Elle le chercha dans toute la maison. Dix minutes plus tard, on perdit sa trace.
Soudain la porte s’ouvrit et on vit monsieur Latour entouré de policiers armés jusqu’aux dents, le seul qui n’était pas venu à la fête : il avait remarqué quelque chose de louche et s’était méfié. Les policiers nous expliquèrent que « Paul » était en réalité un dangereux psychopathe échappé d’un asile et qu’il était recherché dans tout le pays.
Depuis lors, ce jour est devenu la fête populaire du quartier.