L’enfant fantôme
♦ Enola LEDOS – 4e B ♦
Enseignante : Mme Amourette
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Salut, moi c’est Mélyne, j’ai 14 ans et je suis morte.
Vous vous demandez sûrement comment je peux vous parler si je suis morte. Et bien c’est mon esprit qui s’adresse à vous ! Comme je vous le disais, je suis morte et je vais vous raconter mon histoire.
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‘Flash spécial…’
“-Oh les enfoirés, ils m’ont coupé ma musique !
‘Nous venons d’apprendre qu’un peu partout dans le monde, un goupe de terroristes a déclenché des attentats à la bombe de peinture ayant pour but de tuer des gens et de repeindre le monde en rose.’
– Sérieusement, c’est des malades ! Ils savent plus quoi inventer ! Pff.
J’entends ma jumelle grogner…
– Tu sais que t’es en train de parler toute seule ?
– T’AS DIT QUOI ???
– TU SAIS QUE TU ES EN TRAIN DE PARLER TOUTE SEULE ???
– QUOI ?! ATTENDS, JE BAISSE LE SON !
je baissai le son.
– Donc tu disais quoi ?
– Je disais : t’es en train de parler toute seule !
– Et ça fait quoi ?
– Ça fait que t’es chiante !
– T’es sérieuse ?!
– Oui !!!
– La vérité, tu me saoules, me parle plus !”
J’entendis claquer la porte.
J’attendis 5-10 minutes pour être certaine qu’elle ne reviendrait pas et allai fouiller dans sa chambre. Je mis la chambre à l’envers, je dépliai les chaussettes, enlevai la couette de sa house, retournai le matelas, vidai les pots à crayons, j’arrachai les feuilles de ses cahiers, et regardai dans la house de son oreiller qui était par terre. Je trouvai son téléphone.
Ah ! Je me sens bête d’un coup.
Je l’allumai et tapai son code pin.
Bon, passons au déverrouillage, alors premier essai de mot de passe, hum voyons : Mélyne échec.
Ah mince, ça aurait été trop cliché. Essayons Julie échec. Tiens, j’aurais jurer qu’elle était narcissique.
Bloqué – réessayez dans 10 minutes.
J’entendis un raclement de gorge. Oups…
Ma sœur se trouvait là, devant moi, avec ses nouvelles mèches roses très mal faites. Beurk, y’a que ma sœur pour aimer le rose. Notre mère appela Julie pour qu’elle descende.
“-On n’en a pas fini toutes les deux.” me prévient-elle avec un regard noir.
Je partis en courant dehors en lâchant un bref “je reviens” à ma mère et sortis de chez moi.
Je vis des oiseaux roses passer, ils s’y sont tous mis ou ça se passe comment ?
Tiens, y’a la vieille église qui est re-skouatée. Euh, pourquoi Julie vient-elle d’en sortir ?
Vite faut que je me cache ! Mais où ? Ah, y’a un buisson, vite vite vite !!!
C’est bon elle ne m’a pas vue. Ouf.
Bon alors, on fait l’espionne ; personne à gauche, personne à droite, personne devant, et personne derrière. Bon j’y vais !
J’arrivai très vite devant le vieux bâtiment et pénétrai à l’intérieur.
C’est chelou ici ! Oh, y’a un gars là-bas !
“- Mélyne ?! Mais qu’est ce que tu fais là ?
– Tony ?! Je te retourne la question !
– Je ne suis pas Tony…
– Euh si, tu es Tony Blanchard !
– Non ! Ceci est une fausse identité ! Mon vrai nom est Saphir ! J’ai dû changer d’identiter à cause des attentats que j’ai déja commis !
– C’est une blague ? Où est la caméra cachée ?
– Ce n’est pas une blague ! L’attentat de New-York, les deux tours jumelles eh bien, c’est moi qui l’ai commis !
– Ow, d’accord je te crois maintenant. Donc c’est toi qui as fait les attentats à la bombe de peinture rose ?
– Oui ! Pas mal comme idée non ?
– Si tu le dis.
– Qu’est ce que c’est que tous ces boutons sur cette machine ?
– Euh c’est rien, c’est un projet de sciences pour euh… le lycée !
Je m’approchai de la machine.
– Et il sert à quoi ce bouton rouge ?
– Euh, non ne touche pas à ce bou…
Et là, sans le vouloir, j’appuyai sur le bouton… Toute la machine se mît à s’affoler, des voyants de toutes les couleurs s’allumèrent et se mirent à clignoter.
Et là d’un coup tout explosa.. La ville, le pays, la Terre…
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Salut, moi c’est Mélyne, j’ai 14 ans et je suis morte.
Vous vous demandez sûrement comment je peux vous parler si je suis morte. Et bien c’est mon esprit qui s’adresse à vous !
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L’esprit de Mélyne était condamné à errer dans le vide et à raconter son histoire pour l’éternité…