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Une trahison familiale

Suite au concours, un recueil de nouvelles a été publié. Cette nouvelle en est extraite.

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Une trahison familiale

Manon MARIE et Gaëtan ANNE – 3e C

Enseignante : Mme Surmely

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” Cela fait deux mois que je suis là, pourtant je suis innocent, vraiment innocent… Ma vie n’a plus de sens… “

On était en décembre, la famille était en train de regarder un film, comme à son habitude, le dimanche soir. A la fin du film, chacun alla se coucher tranquillement. Le lendemain matin, Peter se réveilla, il descendit dans la cuisine : il n’y avait personne, alors que d’habitude, les enfants regardaient la télévision. Il monta dans la chambre des enfants, ouvrit la porte, et là, il vit, horrifié, plein de sang sur les murs, sur les lits et sur le sol. Il partit réveiller sa femme, en panique. Il poussa violemment la porte de leur chambre et vit encore plein de sang et un couteau par terre. Fou d’inquiétude, bouleversé, il appela la police… Dix minutes plus tard, deux policiers se présentaient à l’entrée du domicile et frappaient à la porte. Personne ne vint leur ouvrir, alors ils se permirent d’entrer et virent le mari effondré, en pleurs, recroquevillé sur le canapé. Un agent posa des questions à Peter et l’autre monta à l’étage. Quand l’agent vit le carnage, il soupçonna immédiatement le mari d’avoir tué ses enfants et sa femme. L’homme descendit, alla voir le mari, et lui demanda :

« – Quand le drame est arrivé, que faisiez-vous ?

Le mari répondit en pleurant :

– A ce moment-là, je dormais, monsieur l’agent !… Je n’ai rien entendu… Je n’ai pas pu empêcher cela…

L’agent répondit à son tour :

– Est-ce qu’il y a des caméras dans votre maison pour prouver votre alibi ?

Tout en sanglotant, le mari répondit :

– Non, il n’ y a aucune caméra dans cette maison, monsieur. »

Les pompiers arrivèrent, ils embarquèrent les victimes à l’hôpital Obama. Les policiers, pendant ce temps là, amenèrent Peter au poste.

Arrivés au commissariat, le commissaire et ses hommes continuèrent l’interrogatoire. Le mari était à bout de nerfs et fatigué par ces questions incessantes sur le meurtre de sa famille. Lui-même ne comprenait pas ce qu’il s’était passé. Après l’interrogatoire, les policiers relâchèrent ce dernier parce qu’en dépit de leurs soupçons, ils n’avaient aucune preuve suffisante pour l’instant pour le mettre en garde à vue. Trois jours après les meurtres de sa famille, le mari fut convoqué à nouveau au commissariat de police Clinton pour un nouvel interrogatoire. Mais cette fois-ci, les gendarmes avaient une preuve :

« – Sur le couteau, nous avons relevé du sang et des empreintes et ce sont les vôtres !

L’homme bredouilla en pleurant :

– Mmm mais, c’est pas moi qui ai tué ma famille ! C’est pas moi ! Je les aimais… Ils étaient tout pour moi…

Le policier répondit en lui montrant le dossier :

– Oui, mais pourtant la preuve est là ! Regardez !

Le mari pleurait de plus en plus, il répondit au commissaire :

– Mais puisque je vous dis que CE N’EST PAS MOI qui ai tué ma famille ! Je dormais, je n’ai rien fait ! Pourquoi ne me croyez-vous pas ? J’aimais ma femme et mes enfants !

Le commissaire ajouta, doucement mais fermement :

– Monsieur, calmez-vous ! Moi, il me faut des preuves… Pour l’instant, nous n’en n’avons qu’une seule et cette preuve est contre vous. Cela indique que pour nous, VOUS êtes le PRINCIPAL SUSPECT. Je ne peux pas vous croire, Monsieur, quand vous criez votre innocence.

L’accusé voulait tout casser à ce moment-là, il avait les nerfs contre le commissaire et ses adjoints. Il ne les écoutait déjà plus. Le policier dit à l’homme :

– Monsieur… Monsieur… MONSIEUR ! Répondez-moi avant que je ne commence vraiment à m’énerver ! »

Une semaine plus tard, le procès de Peter débutait.

Son avocat était arrivé au palais de justice, il était 14 heures. Ils entrèrent dans la salle et le procès commença. Les voisins étaient là, ils racontèrent ce qu’ils avaient entendu et témoignèrent :

« – On a vu la lumière à l’étage allumée à cinq heures du matin.

Un autre voisin qui était réveillé car il allait travailler, ajouta :

– J’ai vu une silhouette debout partir de la pièce, c’est à ce moment que j’ai entendu des cris d’enfants puis j’ai vu la même silhouette revenir dans la pièce et la lumière s’est éteinte.

Le procureur s’exprima enfin :

– Merci pour votre intervention, cela nous sera utile pour la suite, monsieur William. Monsieur Macfoild, que faisiez-vous debout, à cinq heures du matin ?

L’accusé, en colère, répondit :

– Mais je vous ai déjà dit que je dormais à cette heure- là, que voulez-vous de plus ?

Le procureur lui rétorqua, excédé :

– Tout d’abord, vous allez me parler sur un autre ton, monsieur Macfoild, ce n’est pas moi qui suis accusé, donc calmez vous ! Alors pourquoi les policiers ont-ils retrouvé vos empreintes sur le couteau ?

Tout en criant, Peter répondit :

– Mais je ne sais pas pourquoi, moi je dormais, je ne sais pas pourquoi l’assassin m’a épargné, je me suis réveillé et tout le monde était mort ! »

Le procureur enchaîna les témoignages. Au final, les preuves n’étant pas suffisantes pour inculper le principal suspect, le procureur dut le relâcher. Soulagé, Peter partit, la tête toutefois rentrée dans ses épaules. Il rejoignit son domicile rapidement. La haine explosa en lui et il cassa tout chez lui ! Il était décidé à comprendre ce qui s’était passé : pourquoi n’avait-il rien entendu ? Pourquoi avait-il été épargné ? Pourquoi ceux qu’il aimait n’étaient plus…

Ce soir-là, il décida de s’approprier le dossier de l’affaire. Il se rendit au tribunal la nuit, crocheta la porte du procureur et entra sans trop de difficultés dans son bureau… aucune alarme ne se déclencha. Peter fouilla les tiroirs du bureau, il trouva ce qu’il cherchait. Le dossier ne comportait aucun indice vraiment sérieux, ensuite il chercha les dossiers des membres de sa famille : il n’y avait rien dans celui de ses enfants, mais en ce qui concernait sa femme Alayna, ce fut une surprise de taille pour lui :

« – Mais c’est quoi ce bordel ? »

Il avait toutes les preuves sous les yeux, oui, tout était là ! Une feuille tomba du dossier de Alayna.

A côté de la photographie de sa femme, un nom était écrit en rouge : ‘Michelle Granger’. Peter, sous le choc, s’écria :

« – Mais non, elle s’appelle Alayna Macfoild, c’est quoi ça ?!?! Ce n’est pas possible… »

Il regarda plus précisément le dossier et découvrit la mention “Recherchée pour plusieurs crimes “.

Il se mit à pleurer et décida de brûler le dossier de sa femme en pensant « Même si elle m’a trahi, je l’aime et j’aime mes enfants, je veux les rejoindre, je veux mourir moi aussi, il ne me reste plus rien. Je me dénoncerai demain et je serai exécuté. La chaise électrique est ma seule chance… »

Le lendemain de cette terrible nouvelle, Peter se rendit à la police tout simplement et avoua contre toute attente :

« – C’est moi qui ai tué ma famille ! Je veux payer pour mon crime… »

Les policiers, sous le choc, le mirent en garde à vue.

Le procès recommença.

Le procureur annonça :

« – M. Peter Macfoild est accusé d’avoir tué sa famille, suite à ses aveux.

L’avocat de Peter, qui ne le croyait pas coupable, répliqua :

– Mon client a fait de faux aveux. A t-on vraiment des preuves de son acte ?… Non !

Le procureur, ignorant la réplique de l’avocat, s’adressa à Peter :

– Accusé, pouvez-vous nous confirmer que vous avez bien reconnu être le coupable dans cette affaire ?

Peter prit la parole :

– Oui, je confirme, j’ai bien avoué mes crimes. »

L’avocat de Peter, énervé, quitta la salle du procès.

Les policiers amenèrent Peter en cellule en attendant le verdict des juges.

Après la délibération, les juges décidèrent de le condamner à 10 ans de prison plutôt que de le condamner à la chaise électrique, comme il avait reconnu les meurtres et que des zones d’ombre persistaient dans cette affaire.

Pendant qu’il purgeait sa peine de prison, Peter se remémorait ce qu’il avait fait pour sa tendre aimée, la seule qu’il ait jamais aimée… mais des questions tournaient sans cesse dans sa tête : « Pourquoi avait-elle tué ses enfants !? POURQUOI s‘était-elle suicidée et l’avait-elle  épargné ? POURQUOI ? »

Mais ce mystère ne serait jamais résolu et il devrait poursuivre sa vie… A moins que…

-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_- COUVERTURE EN ANGLAIS  -_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-

It was in december, a Sunday night, a family was watching a movie as usual.

At the end of the movie, everybody went to bed quietly.

The next morning, Peter woke up, he went down to the kitchen… There was no one… usually, the children were wathing tv.

He climbed into the children’s bedroom, opened the door and there, he could see…

«Manon and Gaëtan are the best authors of detective short stories.»

The Evening Standard

«They are the kings of the thriller.»

The Daily Mirror

«This detective short story is just beautiful.»

The Daily Mail

«We have fun reading this detective short story.»

Today

(illustrator : Roger John Ellory)

 

La faucheuse du Roi

Suite au concours, un recueil de nouvelles a été publié. Cette nouvelle en est extraite.

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La faucheuse du Roi

Angelinat INVERNO et Dhikra KHARCHI – 3e C

Enseignante : Mme Surmely

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Dhikra et Angélinat dormaient à poings fermés dans leur grande chambre violette quand tout à coup, elles furent réveillées par un mystérieux message à minuit sur leurs portables :

« Toute votre classe participe à un jeu, les ordres du Roi sont absolus et doivent être exécutés dans les vingt-quatre heures. Attention, aucun abandon ne sera toléré : malheureusement il est impossible de quitter le jeu car ceux qui ne suivront pas les ordres du Roi perdront la vie. 

Ordre n°1 : L’élève, numéro 19, Monkh doit avouer ses sentiments à la personne qu’il aime. »

Après avoir lu ce message, les deux sœurs pensèrent que c’était une mauvaise blague venue d’un des élèves de leur classe. Elles se demandaient qui pouvait bien envoyer de telles stupidités à une heure pareille et elles se rendormirent.

Le lendemain, elles se réveillèrent de bonne humeur et se rendirent au lycée. Arrivée devant l’établissement, Angélinat aperçut Gaétan qui s’approchait, le sourire aux lèvres. Il leur demanda si, elles aussi avaient reçu ce mystérieux message provenant du Roi. Elles acquiescèrent et lui dirent que c’était simplement une blague d’un de leurs camarades, forcément…Elles ne prêtaient déjà plus attention à ce qu’il disait et se rendirent en classe car la sonnerie avait retenti.

Quand ils arrivèrent devant la salle, ils virent les élèves tous rassemblés et assez agités. Ils demandèrent à l’un des élèves la cause de cette agitation :

« – Comment ça, vous n’avez pas reçu le message du Roi ? Toute la classe l’a eu ! Et comme on trouve cela marrant, nous sommes en train d’exécuter les ordres… »

Les deux sœurs furent assez surprises et regardèrent les élèves, notamment Stéfan, obligeant Monck à dévoiler ses sentiments à Ambre. Elle n’eut pas le temps de répondre car Monsieur Somerhalder entra dans la classe.

« – Bonjour jeunes gens, asseyez-vous ! »

Tous les élèves reprirent leur place sans discuter et dans le plus grand des silences. Malheureusement, tous les portables des élèves se mirent à sonner ou vibrer en même temps. Ils regardèrent leur téléphone, le message provenait du Roi :

« L’ordre a bien été effectué. »

Tous s’interrogeaient du regard. Dhikra, qui ne croyait pas du tout à ce stupide jeu, se demandait comment le roi avait pu savoir que l’ordre avait été exécuté. C’est alors que Monsieur Somerhalder se mit à hurler sur les élèves en leur disant que si un seul téléphone se mettait encore une fois à sonner, tous seraient collés !

La journée se déroula plutôt bien sans qu’un autre incident ne se produise, mais dans la nuit, les deux sœurs s’aperçurent que le fameux Roi leur avait laissé un nouveau message :

« Ordre n°2 : L’élève n°5, Stéfan doit embrasser l’élève n°11, Manon. »

Elles décidèrent de ne pas s’en préoccuper et se dirent que l’élève qui était derrière tout cela allait bien s’arrêter tout seul. C’est donc dans la bonne humeur et dans la joie qu’elles préparèrent leurs valises, car c’était aujourd’hui qu’elle allaient en classe de découverte dans la forêt des Ombres. Enfin prêtes, elles rejoignirent le car qui allait les emmener avec toute leur classe. Le professeur fit l’appel et Manon était absente. Stéfan qui aurait bien aimé exécuter l’ordre du Roi monta dans le bus sans dire un mot. Il était accompagné de Jolan et Lotfi, qui allèrent le réconforter. Les autres élèves prirent place dans le bus, suivis de leur professeur. Arrivés, les élèves découvrirent leurs chambres et se mirent à discuter des ordres du Roi.

C’est à minuit précise qu’un nouvel SMS se fit entendre :

« L’élève n°5, Stéfan et l’élève n°11, Manon sont condamnés à la pendaison pour ne pas avoir exécuté les ordres du Roi ! »

Gaétan fut le premier à avoir lu le message. Il rentra en panique dans la chambre des deux sœurs alors qu’elles étaient profondément endormies :

« – J’en étais sûr ! La pendaison ? Qu’est-ce que c’est, ce gage ???

Angélinat ne put se retenir de lui envoyer une pantoufle en pleine figure pour qu’il se taise et s’en aille :

« – Dégage, frappe avant d’entrer !

Dhikra, à moitié réveillée, lui dit :

– Entre nous, il vaudrait mieux se calmer avec cette histoire… C’est complètement stupide ! Si on s’en préoccupe, on rentre dans le jeu du Roi, alors tu ferais mieux d’aller dormir ! »

Gaétan, qui n’avait pas reçu un chaleureux accueil de ses deux amies, ne sut quoi répondre et retourna dans sa chambre, manifestement toujours angoissé.

Le jour suivant, alors que les élèves déjeunaient ensemble, ils entendirent à la radio une information stupéfiante : « Ce matin, à l’aube, une élève de seconde du Lycée Agatha Christie a été retrouvée pendue à son domicile… »

Au même moment un cri terrifiant se fit entendre dans l’une des chambres. Jolan qui reconnut le cri de son ami courut à toute vitesse et découvrit Lotfi tétanisé qui montrait du doigt une forme au fond de la pièce : Stéfan, pendu…

Choqué par ce qu’il voyait, Gaétan balbutia :

– La…la mort par pendaison… c’est… c’est ce que disait le Roi dans son SMS!

Kamilia qui venait d’arriver sur les lieux, prit la scène en photo et lui dit d’un ton neutre : 

– Arrête de raconter n’importe quoi, ça ne tient pas debout, on n’est pas dans un film…

Gaétan, affolé, lui répondit : 

– C’est quand même bizarre, non ? Réfléchis un peu ! Ils sont morts pendus…bien sûr qu’il y a un lien !

Dhikra intervint et dit d’une voix très calme :

– Je ne sais pas ce qui se passe, mais j’ai bien peur que Gaétan ait raison… ça n’est peut-être pas un hasard. »

Kamilia soupira et quitta la chambre sans dire un mot.

La police arriva sur les lieux et enquêta auprès de toutes les personnes présentes. Le soir venu, aucun indice, aucun suspect n’avaient été découverts. Malheureusement les élèves de la classe ne pouvaient rentrer chez eux car des orages terribles avaient éclaté toute la journée et le bus avait été endommagé. Monsieur Somerhalder regroupa les élèves pour faire le point et se rendit compte que Kilian avait disparu. Il était introuvable. Tous les élèves prirent leur courage à deux mains pour se lancer à la recherche de Kilian dans la forêt, sous les trombes d’eau qui leur tombaient dessus. C’est dans l’un des endroits les plus sombres qu’Angélinat, Dhikra et Gaétan se mirent ensemble à le rechercher. Effrayés, Gaétan et Dhikra marchaient, cachés derrière Angélinat. Ils aperçurent une grande silhouette noire prendre la fuite… C’est alors que Gaétan poussa un cri terrible : devant eux, se trouvait le corps sans vie de Kilian au fond d’un ravin. Ils se mirent à paniquer et prirent la fuite. Une fois qu’ils eurent retrouvé leur classe, Gaétan leur décrivit en hurlant l’horreur de ce qu’ils avaient découvert et l’étrange silhouette qu’ils avaient aperçue… La police, appelée d’urgence revint sur les lieux, récupéra le corps mais déclara qu’il s’agissait d’un malheureux accident.

Pourtant quand minuit arriva, les élèves reçurent tous un nouveau message du Roi :

« Ordre n°3 : L’élève n°17, Daniel doit exécuter l’ordre qui n’a pas été respecté par ses camarades et doit embrasser l’élève n°22, Miu. »

Cyprien, le petit ami de Miu, choqué par le message du Roi, attrapa Daniel par le col de son pull et lui dit avec un regard noir et sans pitié :

« – Si tu l’embrasses, je te tue ! Je te jure qu’on ne retrouvera pas ton corps. Compris ? »

Monsieur Somerhalder intervint et demanda à tous les élèves de retourner dans les dortoirs.

Le lendemain, les élèves se rendirent en forêt mais heureusement, tout se passa bien excepté la pluie qui ne cessait de tomber.

Quand l’heure du dîner arriva, ils se rassemblèrent pour manger tous ensemble mais Dyugu dit avec le sourire :

« – Bah tiens donc… Daniel et Miu ne sont pas à table…c’est qu’ils doivent être occupés. »

Au même moment, les téléphones se mirent à vibrer et sonner… C’est avec angoisse que chacun regarda le message qui lui était envoyé :

« L’ordre a bien été exécuté. »

Cyprien, hors de lui, se leva sans dire un mot et se dirigea vers la chambre de Miu. Quant aux autres élèves, ils le suivirent. En ouvrant la porte, il découvrit Daniel en train de s’excuser d’avoir embrassé Miu, parce qu’il ne voulait pas mourir comme les autres… Mais il n’eut pas le temps de terminer sa phrase que Cyprien lui mit un poing dans la figure et lui dit d’une voix terrifiante :

« – Ça t’a plu de l’embrasser ? Je t’avais averti de ne pas t’approcher d’elle, tu veux mourir ou quoi ? »

Daniel, à son tour très énervé, le frappa au visage. Angélinat essaya de les calmer, mais elle n’eut pas le temps de prononcer un mot qu’un nouveau message arriva sur les téléphones :

« Ordre n°4 : L’élève n°3, Cyprien doit donner un ordre à l’élève de son choix devant tout le monde et celui qui recevra l’ordre devra l’effectuer comme si l’ordre provenait du Roi lui-même. »

Abasourdis par ce nouvel ordre, ils ne remarquèrent pas la disparition de Miu et entendirent un cri atroce venant du couloir. Ils sortirent tous et l’aperçurent, allongée sur le sol dans un bain de sang…tandis qu’une grande silhouette noire sortait par la fenêtre. Terrifiés par la scène, ils ne surent comment réagir. Quelques minutes plus tard, Kamilia arriva et prit en photo le corps de Miu sans dire un mot.

Les deux sœurs, surprises, se demandaient si la longue silhouette noire était celle de Kamilia.

Cyprien, vert de rage, hurla devant toute la classe :

« – Écoutez tous ! Cette fois, c’est moi qui ai le pouvoir du Roi, alors je ne vais pas me gêner : Daniel, va te décapiter ! »

Juste à la suite de ces paroles, le Roi leur laissa un nouveau message :

« Ordre n°5 : L’élève n°17, Daniel doit se tuer par décapitation. »

Daniel prit la fuite et se réfugia dans sa chambre. Dhikra interpella Cyprien :

« – Qu’est-ce que tu fiches ? N’ordonne pas à quelqu’un de mourir à la légère, tu vas trop loin !

Cyprien, content de lui, lui dit d’une voix calme que cela lui apprendrait. Angélinat lui donna un coup de pied et dit :

– Je comprends que tu sois furax, mais là, c’est moi qui vais te tuer, espèce de… »

Gaétan retint son amie et lui demanda de se calmer.

Quand tout le monde reprit son calme et que la police fut de nouveau sur place, les trois amis se rendirent dans la chambre de Daniel et l’aperçurent en train de jouer de la guitare.

Ils furent assez surpris qu’il sache jouer d’un instrument, lui qui était toujours si discret et bizarre !

Daniel leva la tête et leur demanda en panique ce qu’ils faisaient dans sa chambre.

Dhikra lui répondit :

« – Je te préviens, je ne suis pas venue te chercher parce que je m’inquiétais pour toi, c’est Gaétan qui nous a forcées ! Et ne te prends pas la tête, tu ne vas pas mourir, ce n’est que pour t’effrayer, ce jeu du Roi…

– Je sais bien qu’une telle chose n’est pas possible pourtant….Stefan et Manon ont bel et bien fini pendus, répondit Daniel.

Gaétan essayant de le réconforter lui déclara avec un petit sourire que ce n’était qu’une simple coïncidence.

– UNE COÏNCIDENCE ? QU’UN MESSAGE ANNONCE QUE DEUX DE NOS CAMARADES VONT SE PENDRE ET QU’ILS LE FASSENT LE MEME JOUR ? MÊME UN GAMIN SE RENDRAIT COMPTE QUE CE N’EST PAS UN HASARD ! JE NE VEUX PAS MOURIR MAINTENANT, MOI !”, hurla Daniel.

Angélinat essaya de le calmer et lui dit tout doucement :

– Au pire, si cette histoire de décapitation se révèle sérieuse, cest à minuit que la sentence est censée tomber, pas vrai ? Dans ce cas, il suffit que nous soyons avec toi à ce moment-là et si tu essaies de te tuer, on t’en empêchera….Alors qu’est-ce tu en dis ? »

Daniel ému par ce qu’il venait d’entendre accepta leur aide, et ils finirent par s’endormir à une heure tardive. Mais quand le matin arriva, les trois amis découvrirent avec effroi le corps de Daniel décapité… C’est à ce moment-là qu’ils prirent réellement le jeu du Roi au sérieux ! Il n’était plus question de coïncidences ou de hasards malheureux

Tous étaient vraiment tristes et aussi perdus car ce qui leur arrivait ne semblait pas réel mais pourtant ça l’était maintenant.

Angélinat qui avait l’habitude chaque jour depuis que ce jeu avait commencé, de regarder son portable après minuit, vit donc sur son téléphone que le Roi avait bel et bien envoyé un nouveau message qui disait :

« Ordre n°6 : l’élève n°1 Gaétan et l’élève n°18, Mélanie doivent s’affronter lors d’un concours de popularité dans la classe. Le perdant aura un gage. »

Angélinat après avoir lu ce message, se mit à paniquer et le montra à ses amis : alors tous les trois comprirent qu’ils n’avaient plus le temps de pleurer et qu’ils allaient devoir faire quelque chose pour que Gaétan gagne contre Mélanie.

Dhikra prit alors une décision et dit à Angélinat d’aller voir les filles et de leur dire de voter pour Gaétan ; elle, elle ferait la même chose auprès des garçons. Mais la plupart d’entre eux n’étaient pas d’accord : Mélanie avait payé presque toute la classe pour qu’ils votent pour elle. Dhikra, énervée, s’en alla dans sa chambre pendant qu’Angélinat et Gaétan réfléchissaient à une stratégie.

C’était maintenant l’heure des votes et ils allaient tous les trois rejoindre le reste de la classe. Gaétan avait vraiment peur et cela se voyait dans son regard. Pour Mélanie, c’était différent : elle était confiante et persuadée de gagner.

Alors Duygu fit le dépouillement des votes : on entendit “Mélanie” trois fois d’affilée. Le stress montait pour Gaétan; on entendit une fois “Gaétan” puis deux et trois fois alors il était un peu plus soulagé. Il ne restait plus qu’un seul bulletin : les deux étaient toujours à égalité avec huit votes chacun. Le stress était à son maximum et quand ce fut le tour d’ouvrir le dernier papier, Mélanie le prit de la main de Duygu et dit :  « – File-moi ce papier, tu essaies de tricher j’en suis sûre ! C’est moi qui vais l’emporter… Je ne peux pas perdre ! C’est forcément mon nom qui est écrit dessus !

Elle ouvrit le papier en tremblant mais une fois qu’elle aperçut ce qui était écrit, elle dit :

« – Victoire ! J’en étais sûre ! Je le savais que je ne pouvais pas perdre contre Gaétan !

Gaétan, en larmes, ne pouvait pas croire qu’il venait de perdre. Dhikra intervint et dit à Mélanie :

– Une seconde ! Je crois que tu t’emballes un peu vite ! Regarde bien le papier.

Elle lui remontra le dernier papier :

« – Pardon Mélanie, j’ai voté pour Gaétan.

Pour Mélanie ce fut un choc terrible, mais pour Gaétan et ses deux amies ce fut un soulagement.

Mélanie ouvrit la fenêtre et sauta en larmes, Dhikra essaya de la rattraper mais en vain. Elle vit juste à terre son corps…en sang !

Dhikra s’en voulait car elle avait piégé les élèves en leur faisant croire, avec un numéro anonyme, qu’il y avait un moyen d’échapper à ce jeu et que pour cela il fallait voter pour Gaétan et que suite à cela, il y aurait un tirage au sort pour qu’un des élèves puisse sortir du jeu. Malheureusement son mensonge avait tué quelqu’un…

Mais soudainement, on entendit un hurlement dans la forêt, alors pour Dhikra, ce n’était plus le temps des remords. Elle courut, accompagnée de sa sœur et de son meilleur ami, jusqu’à la forêt. Ils aperçurent au loin une silhouette tenir Ambre par le cou. Gaétan lui cria de la lâcher tout de suite, mais la silhouette ne bougea pas d’un poil. Les deux sœurs se mirent à lui jeter des pierres : la silhouette laissa Ambre sans vie et prit la fuite. Dhikra se mit à pleurer à chaudes larmes car elle lui était très chère. Angélinat essaya de la réconforter mais la mort de Mélanie et d’Ambre était trop éprouvante pour elle. Il fallait mettre fin à ce jeu. Ils finirent par aller retrouver le reste de leur classe et les prévinrent de ce qui était arrivé.

Le massacre avait commencé : ils n’étaient plus que 13… Ils se mirent à chercher les élèves qui ne répondaient pas. Mais à minuit, ils n’avaient trouvé personne et ils reçurent un nouveau message du Roi :

« Ordre n°7 : l’élève 2, Acelya doit tuer quelqu’un qui est dans sa classe. »

Quelques minutes après, presque toute la classe était réunie, ils étaient enfin 15, mais il manquait encore Océane et Monkh qu’on avait, au bout de quelques minutes, retrouvé morts à côté d’une silhouette qui s’était encore enfuie. Les élèves étaient terrifiés et chagrinés, mais encore plus angoissés car ils savaient tous l’ordre que devait exécuter Acelya et cela les terrorisait.

Le lendemain, à 22 heures, les élèves reçurent ce nouveau message

« L’ordre a bien été effectué »

Paniqués, ils se regroupèrent pour savoir qui avait perdu la vie…

Cyprien n’était plus là. Le professeur, affolé, arriva vers les élèves et leur parla de ce qu’il venait de voir : Acelya avait été retrouvée gisant sans vie dans sa chambre ; elle avait laissé une lettre dans laquelle on pouvait lire : « Je m’en veux d’avoir tué Cyprien… Je ne pensais qu’à moi… C’est vrai que je le détestais… mais ce jeu me fait souffrir… alors je préfère disparaître de ce monde et ne plus voir mes amis mourir sous mes yeux. »

C’est vrai que les élèves commençaient à avoir l’habitude de voir leurs camarades mourir un par un… c’est le cœur serré après cet accident que les deux sœurs sortirent prendre l’air en dehors du chalet… C‘est là qu’apparut dans la pénombre une grande silhouette… fine… de grande taille… Dhikra mit du temps à comprendre que cette silhouette ressemblait à celle qu’elle avait pu voir lors des derniers meurtres commis…Etait-ce kamilia ?… Elle qui arrivait toujours au bon moment… Mais plus la silhouette approchait, mieux elles virent ce que c’était…. Elles furent terrifiées et choquées…. de ce qu’elle avait vu… un horrible monstre ! Sa tête était énorme, ses gros yeux globuleux sortaient de leurs orbites… ses tentacules s’agitaient… Sa proie était Angélinat !

C’est alors qu’elle comprit ce qu’il voulait lui faire… Alexis qui n’était pas trop loin s’avança à son secours. Mais l’une des tentacules toucha Angélinat, la blessa à la jambe : elle ne pouvait plus bouger. Alexis prit la décision de se mettre devant le monstre afin de le stopper mais malheureusement, le jeune homme fut englouti d’un seul coup. Le monstre, lui, disparut dans le brouillard…

Minuit sonna et un nouveau message du Roi tomba :

« Ordre n°8 : Les deux premiers élèves qui pleureront dans cette classe mourront d’une crise cardiaque. »

En voyant le message, Dhikra et Angélinat durent se retenir de verser la moindre larme à cause de la mort d’Alexis. Mais leurs pensées furent stoppées par Jolan qui leur téléphonait pour leur dire :

« – Les filles, je suis content de voir que vous allez bien, vous n’allez pas y croire mais j’ai mis la main sur un indice crucial, un autre jeu du Roi a déjà eu lieu par le passé et j’ai découvert l’endroit ! Ça s’est passé dans un petit village et il y a peut-être des renseignements cruciaux là-bas.

Dhikra lui demanda ce que que cela signifiait. Mais Jolan lui cria d’un air sérieux :

– Pas le temps de tout t’expliquer, je suis en train de rassembler les infos que j’ai trouvées pour te les envoyer par mail. Sers-t-en pour te rendre sur place… et démasquer le Roi ! Car je n’en ai plus pour très longtemps…

Dhikra lui demanda :

– Est-ce que… par hasard tu aurais pleuré ?

– Je vois alors même ça, c’est interdit : cela explique pourquoi j’ai reçu un gage… mais comment peut-on suivre une règle pareille ? »

C’est alors que les deux sœurs comprirent qu’il avait pleuré et que cela avait causé sa perte.

Quand le mail fut envoyé, il fondit en larmes. Dhikra prit la décision de partir dans ce mystérieux village. Angelinat trouvait que c’était une très mauvaise idée car elle avait peur pour sa sœur mais pour Dhikra, tout était décidé et elle ne changerait pas d’avis. D’ailleurs elle avait aussi choisi de changer d’identité pour que personne dans la mystérieuse ville ne sache qui elle était. Elle demanda à Angelinat de l’aider à falsifier sa carte d’identité, en lui donnant un autre nom et prénom et en modifiant tout pour éviter d’avoir encore d’autres problèmes. Suite à cela, elle partit se coucher. Elle s’appelait maintenant Capucine.

C’est à six heures du matin que Capucine partit en douce pour que personne ne la remarque. Cinq heures de route étaient nécessaires, elle put se rendre à l’entrée du col sans problème grâce au bus ! Mais ensuite comme aucun transport public n’allait jusqu’à la ville où elle devait se rendre, elle dut continuer son chemin à pied. Elle aperçut à sa gauche une forêt à moitié détruite, elle prit son courage à deux mains et s’y dirigea : c’était comme si elle était entrée dans un autre monde, le chemin était à peine praticable mais si elle voulait découvrir la véritable identité du Roi et venir en aide à ses camarades, elle devait continuer d’avancer. Le village existait vraiment, l’endroit était désert et sombre… C’est alors qu’elle entendit des bruits de pas venir au loin et elle vit le monstre qui avait englouti Alexis passer. Elle prit la fuite en hurlant de peur si bien qu’elle tomba par terre, essoufflée, en se disant que c’était certainement son imagination et qu’elle avait assez de temps… Jolan lui avait envoyé des conseils avant sa mort pour réussir à trouver des indices. Comme les portables n’existaient pas il y a 32 ans lorsque le premier jeu du Roi avait eu lieu, il supposait que les ordres avaient été donnés par courrier. Dans un hameau pareil, c’était sans doute la mairie qui faisait office de poste, c’était sûrement ici qu’elle trouverait quelque chose. Capucine essaya déjà de localiser la mairie et commença à s’y rendre en tremblant, mais quand elle ouvrit la porte, elle fut écœurée. Jolan avait vu juste : un jeu du Roi avait bel et bien eu lieu ici… Tout était dévasté, des traces de sang maculaient encore les murs… L’intérieur était encore plus effrayant que l’extérieur mais quand elle aperçut les casiers à courrier, elle décida d’y jeter un œil : ils étaient vides. A ce moment-là, elle entendit un énorme bruit qui la fit sursauter, on aurait dit que le bruit venait de la pièce voisine… Effrayée et prise de panique, elle se mit à crier en demandant qui était là. C’est en ouvrant la porte de cette pièce qu’elle découvrit un bureau de recherche complètement démoli, recouvert de feuilles et de documents éparpillés par terre contenant des informations au sujet de l’affaire des décès des villageois. Mais quand elle regarda bien autour delle, elle aperçut une blouse blanche portant le deuxième nom de famille d’Angélinat. Mais elle n’eut pas le temps de se poser la question qu’elle reçut un énorme coup sur la tête.

Il était 21 heures 40 et Angélinat était inquiète, car elle n’avait pas de nouvelles de sa sœur depuis son départ, elle essaya à plusieurs reprises de l’appeler mais elle était injoignable : elle comprit alors que c’en était probablement fini pour elle… Angelinat savait que si elle versait la moindre larme, elle en mourrait… La sonnerie du téléphone la détourna de son chagrin. Elle était heureuse car elle pensait que c’était Capucine qui lui répondait enfin mais quand elle regarda, son sourire disparut de ses lèvres, l’auteur de ce message était le Roi demandant d’exécuter un nouvel ordre :

« Ordre n° 9 : Tous les élèves restant doivent participer à ce jeu : une personne devra lancer un dé et mourra suite à cela. Le nombre indiqué par le dé sera le nombre de personnes de la classe qu’il devra tuer en prononçant leur prénom. »

Angelinat était paniquée entre sa sœur qui ne répondait plus et ce nouvel ordre. Elle ne savait plus quoi faire. De son côté, Capucine se réveilla avec un terrible mal de tête et vit devant elle Lotfi. Choquée qu’il l’ait frappée, elle lui demanda

« – Mais qu’est ce que tu fais ? Pourquoi tu m’as assommée et attachée?

Alors Lotfi lui dit :

J‘en ai marre de vos mensonges, pourquoi t’es ici ? T’as trouvé un moyen de nous sortir du jeu ? Qu’est ce que vous mijotez, toi et tes amis ?

Capucine lui dit alors que la seule raison pour laquelle elle n’avait pas parlé de cet endroit à la classe, c’est parce que Jolan ne le voulait pas.

Lotfi ne savait plus quoi dire mais il lui demanda quand même :

– Pourquoi Jolan n’est pas venu avec toi ?

Alors capucine lui dit en baissant la tête :

Tu n’es pas au courant…. Jolan était triste pour le décès d’Alexis et en avait marre de ce jeu, alors je suis désolée d’avoir à t’annoncer cela, mais il sest mis à pleurer et ilil est mort…

Lotfi devint fou de rage, il ne voulait pas la croire mais en même temps, il savait que c’était vrai et que c’était la raison pour laquelle Jolan ne lui répondait plus. Il se mit à pleurer à chaudes larmes.

Capucine toujours attachée cria :

– Ne fais pas ça ! Arrête de pleurer, tu vas… »

Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase que Lotfi se tordit de douleur et tomba sur le sol. Un grand silence s’était maintenant installé dans la pièce et un monstre fit son apparition alors Capucine se dit que c’en était vraiment fini…

Quelques heures plus tard, Angelinat reçut un message de Kamilia : 

« Il faut qu’on discute de qui va lancer le dé… Comme on peut difficilement bouger dans la journée, je propose qu’on se retrouve à 23 heures 30 près de la clairière pour exécuter lordre. »

C’est donc à 23 heures 30 qu’Angelinat partit accompagnée de Gaétan et de tous les élèves qui restaient. Duygu en panique et énervée par le retard de kamilia dit :

« – Elle trouve le moyen d’être en retard au rendez-vous qu’elle a organisé elle-même ! Qu’est-ce qu’elle fabrique ?!

Quand on l’aperçut, tous les élèves lui demandèrent en criant pourquoi elle avait mis tant de temps à venir, que cela faisait trente minutes qu’ils l’attendaient. Kamilia resta calme, esquissa un sourire sadique et dit :

– C’est à mourir de rire, vous dépassez toutes mes prévisions, vous avez tellement l’air effrayé.

Angélinat était furieuse :

– Attends un peu ! Qu’est-ce tu mijotes? explique-toi à la fin ! et Dhikra ? Qu’est-ce qui lui est arrivé ? Elle est morte ?

– La mort de Dhikra… Vous vous êtes tous laissés berner… Je n’en reviens pas !

C’est à ce moment même qu’on vit “Capucine” arriver. Angélinat courut pour la prendre dans ses bras, soulagée de la voir vivante.

– C’est vraiment toi ? Je n’en crois pas mes yeux ! Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Tu saignes, c’est quoi cette blessure ?

Heureuse de pouvoir retrouver Angelinat, elle lui expliqua aussitôt ce qui lui était arrivé :

– Kamilia est arrivée au moment où je me faisais attaquer par cet horrible monstre et elle l’a détourné de moi. C’est grâce à elle si je suis encore en vie.

Tous les élèves, surpris, regardèrent Kamilia qui leur répondit avec un timide sourire :

– C’était drôle de vous faire croire cela… non ? Pour information Lotfi est mort.

D’un coup Ammara dit :

– On s’en fiche de ces histoires, le principal c’est qu’elle soit en vie…Alors commençons le jeu ! Que quelqu’un jette le dé ! Toi, Capucine, jettele, tu es la seule à pouvoir me sauver. Je ne veux pas mourir !

Gaétan lui prit des mains le dé et le lança. Les deux sœurs furent surprises.

– Premier arrivé, premier servi. Bonne chance pour la suite, dit Gaétan.

Mais quand le dé sarrêta, le nombre de personnes indiquées était 3. Ce fut un cauchemar, il allait devoir choisir 3 victimes, et lui … 4 victimes pour un seul ordre et seulement 4 survivants ! Gaétan reçut un nouveau message du Roi disant :

« Tu as dix minutes pour désigner les victimes. Pour ce faire, prononce leur nom, ce sera comme une désignation mais si l’ordre n’est pas effectué, tous les élèves perdront la vie. »

Les élèves traumatisés le supplièrent de ne pas prononcer leur nom quand Ammara lui dit en criant :

– TU PEUX DESIGNER KAMILIA, C’EST ELLE LE ROI, C’EST ELLE QUI ESSAYE DE NOUS TUER

– Laisse-moi décider seul, Ammara, ce n’est pas si simple !

En prononçant son prénom, il comprit qu’il venait de condamner Ammara.

– Ammara est morte… je… c’est moi qui l’ai tuée… Comment est-ce possible ? Je n’ai encore choisi personne… ça signifie qu’il suffit de prononcer un nom pour que…

Gaétan, choqué, n’eut pas le choix et continua en prononçant le prénom de Lisa, puis celui de Célia en s’excusant et quand vint son tour de disparaître, il murmura :

Ils sont trois, maintenant c’est mon tour, j’espérais pouvoir faire quelque chose pour vous… Alors je suis heureux de vous avoir sauvés, battez le Roi et restez en vie… »

II commença à souffrir, on vit tout à coup un de ses bras se détacher du reste de son corps et l’autre faire la même chose : c’était horrible car on voyait ses os et plein de sang… Mais le jeu n’était toujours pas fini !

Kamilia sortit son ordinateur. Les deux sœurs ne comprirent pas ce qu’elle faisait :

« – Qu’est-ce que tu fabriques ? Répondsnous.

Kamilia comptait bien garder son sang froid jusqu’à la fin :

– A votre avis ? Je vais vaincre le roi ! Avant le prochain ordre ! Il y a 32 ans, il s’est produit dans un village un incident qui a entraîné la mort de tous les habitants, personne n’en a jamais su l’origine. Seule, une scientifique était au courant, cette femme avait cherché à créer un programme informatique. Elle s’imaginait qu’en s’en servant pour contrôler les populations, on pourrait obtenir la paix dans le monde, cependant au fil de ses recherches, elle a commencé à prendre conscience du danger qu’elle représentait et alors qu’elle a eu son premier enfant, elle fut convaincue de la catastrophe de ses travaux et a décidé de détruire le programme ! Malheureusement, celui-ci avait poursuivi son développement de lui-même et c’est lui qui l’a finalement tuée ! Cette femme… c’était ta mère Angélinat ! Elle avait fait en sorte que tu sois adoptée et que tu n’aies aucun souvenir d’elle.

Angélinat était littéralement bouche bée, elle ne savait plus quoi penser…

– Les monstres qui venaient pour tuer nos camarades ont été créés et contrôlés par ce programme. Le jeu du Roi a poussé ce processus encore plus loin. Comme le lycéen regarde constamment son portable et qu’Angélinat est la fille de cette scientifique, le Roi s’en est servi pour diffuser le virus à toute la classe. En un sens, nous sommes tous le Roi et personne ne l’est. Voila… la véritable identité du Roi ! Maintenant je vais faire disparaître cette saleté de jeu de la surface de la terre !

Pour Kamilia, la priorité, c’était la suppression du programme. Elle se leva les bras croisés et dit :

Suppression terminée, c’était presque trop facile ! Mais cela se retourna contre elle, car les trois filles reçurent un nouveau message :

« Ordre n°10 : l’élève n°4, Kamillia est condamnée au bûcher pour avoir enfreint les règles. »

Elle ne comprit pas car elle avait pourtant supprimé le programme. A ce moment précis, de grandes flammes se mirent à apparaître : Kamilia regardait les deux sœurs au bord des larmes et se contenta de sourire en disant :

– Je viens de comprendre… le véritable objectif du jeu du Roi est de déterminer celui qui sera digne du pouvoir absolu qu’il détient, en fait, il est impossible de gagner sans sacrifice… pour vaincre le Roi…vous devez finir la partie. »

Kamilia brûla sans le moindre cri. Les deux filles étaient vraiment étonnées de ce que Kamilia savait et de ce qu’elle avait découvert. Quelques minutes s’écoulèrent et elles reçurent un message du Roi :

«  Ordre n°11 : l’élève 6, Angélinat et l’élève n°7, Capucine, doivent tuer la personne qu’elles aiment le plus dans les cinq minutes. Si l’ordre n’est pas exécuté, les deux joueuses seront condamnées à la décapitation. »

Angélinat ne perdit pas une minute, prit une branche acérée et dit à Capucine :

« – Tue-moi ! C’est notre seule chance de mettre fin à ce jeu ! Allez ! Tue-moi !

– Quoi ? Hors de question ! On doit s’en sortir toutes les deux ! Tu n’as pas le droit de mourir comme ça !

Capucine ne voulait pas s’en prendre à elle quand Angélinat se jeta sur la branche. Capucine essaya de l’en empêcher mais il était trop tard. Angélinat lui dit :

– Je me demande à quoi ressemble le paradis, c’est sûrement un endroit bien… Après tout, personne n’en est jamais revenu… Tu me manqueras mais si ce jeu est arrivé jusqu’ici, c’est de ma faute, alors c’est à moi de mourir…»

Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase… Capucine était inconsolable d’avoir perdu tous ses camarades. Elle reçut un dernier message du Roi :

« La partie est finie, tu es devenue le Roi de ce monde à présent ! Tu possèdes tout le pouvoir du monde. Que veux- tu en faire ? »

Capucine dit d’une voix très faible :

« Le monde que je souhaite ? C’est évident, non ? »

Chagrinée, elle dit doucement son souhait.

Et un nouveau programme se créa, un programme où personne n’était mort, où tout était redevenu comme avant.

GAME OVER

Meurtre de Noël

Meurtre de Noël

3e A

Enseignante : Mme Léandri

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« – C’était un matin de décembre 1986, je me préparai pour décorer la maison avec des guirlandes lumineuses.

L’ accueil de ma famille devait être idéal.

On sonna à la porte ; c’était mon ami Martin qui voulait venir me parler de sa matinée.

Je lui répondis discrètement que je n’avais pas le temps et que j’ invitais ma famille qui devait arriver bientôt.

Une voiture roula sur le gravier. C’était mes parents qui arrivaient. Le grand père Joe regardait par la fenêtre de sa voiture et il aperçut les enfants. Il sortit de la voiture. Les enfants tout contents coururent sur le parking.

A la table, un malaise se fit sentir. Le silence était pesant. Mon père entama une discussion. Il aborda un sujet qui ne me plaisait pas du tout ; celui de mon physique ingrat.

Ce sujet dont je parlais avec lui depuis toujours me révolta. Comment osait-il me parler de mon surpoids.

J’ai donc demandé à Laurie de quitter la table avec les enfants. Quand la porte se referma, j’attendis quelques secondes, écoutant les bruits des enfants qui couraient dans les escaliers.

J’ai ressenti tellement de haine à l’égard de mon père. Il savait très bien ce qu’il faisait en me parlant de cela. Il savait combien cela me blessait.

Les enfants étaient au lit et ma femme aussi. C’est alors que j’ai pris le couteau et que je suis venu vers mon père ; j’ai alors enfoncé le couteau en plein milieu de sa poitrine. Il resta immobile un long moment je crois sur la table du salon. Il cria très fort avant de mourir.

Tout alla ensuite très vite. Ma femme descendit les marches à toute allure, entra dans la pièce et surpris le grand père avachi sur la table. Elle saisit le téléphone et tapa le 18 pour avertir qu’il y avait un blessé chez nous. C’est à ce moment là que je pris la fuite par la porte arrière.

Je me sentais si coupable. Qu’avait-il pris ? Je n’étais pas fier de mon geste. J’avais sûrement dû avoir un trou de conscience. Je n’étais plus moi-même.

C’est alors que j’ai changé mes papiers, ma carte d’identité à la mairie le lundi d’après.

C’est d’ailleurs bien pour ça que vous ne m’avez pas retrouvé sur le coup car j’ ai changé de région. Je suis là maintenant. Je dirai ce qu’il faut dire et si je dois faire de la prison j’en ferai…

Je me suis imaginé dans une cellule un court instant. Je suis prêt Monsieur l’inspecteur.

L’enquêteur avec des grands yeux me répondit :

– Je ne vois pas bien de quoi vous voulez parler car votre père est bien là ; votre femme déclare que vous étiez resté au lit avec elle mais elle a insisté pour dire que vous vous étiez réveillé tout en sueur. »

FIN

Les trois amis

Les trois amis

3e A

Enseignante : Mme Léandri

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En fin de soirée, un groupe de trois amis Sam, Steve et Will passaient devant une petite ruelle qui était collée à une boîte de nuit. Ruelle très sombre, atmosphère lugubre. Ils étaient déjà passés devant en début de soirée. Sur le chemin du retour, ils remarquèrent tous dans la petite ruelle qu’elle n’était pas pareil qu’en début de soirée, on entendait des bourdonnements de mouche, l’air était étouffant. Sam alla uriner sur un mur de la boîte de nuit. Il vit dans le noir une silhouette par terre qu’il ne reconnaissait pas ; il se rapprocha pour aller voir qui c’était. Choc, panique lorsqu’ il aperçut l’un de ses amis gravement blessé. Il avait perdu beaucoup de sang et murmurait très doucement quelque chose mais Sam ne l’entendait pas. Il mourut quelques secondes après sans que personne n’ait rien pu faire. Pendant ce temps-là, Steve et Will l’attendaient un peu plus loin. Les deux entendirent Sam qui courait et qui les appelait en essayant de ne pas se faire entendre.

Steve et Will le regardèrent perplexes. Ils ne comprenaient pas.

Sam les rattrapa, essoufflé et encore sous le choc, il leur raconta ce qu’il avait vu. Ils décidèrent d’appeler rapidement les pompiers et se rendirent au commissariat pour apporter leur témoignage. Ils étaient fatigués et choqués.

La police interrogea Sam en premier pour savoir tout ce qu’il avait vu. Puis, un enquêteur interrogea les deux autres pour savoir le lien entre les trois.

A la suite de l’interrogatoire, la police commença l’enquête.

Elle arriva à l’endroit du crime. Le commissaire et ses collègues regardèrent en premier, en détails, le mort et aperçurent sur le ventre des plaies dues certainement à des coups de poignard assez profonds. Ils cherchèrent d’autres indices, d’autres marques sur le corps et découvrirent une ouverture derrière la tête due certainement à l’impact contre le sol. Le reste des policiers chercha l’arme meurtrière aux alentours du lieu du crime mais ne trouva rien…

Le commissaire convoqua les trois amis au commissariat pour plus de détails. Il voulait savoir les liens qui unissaient les amis à la victime. Il avait besoin de détails comme leur hobbies, des renseignements sur leur vie privée.

Le commissaire commença par Steve parce que c’était lui qui avait trouvé la victime :

« – Bonjour M. Sam, je vous réinterroge aujourd’hui pour avoir un peu plus de détails sur la victime et aussi sur votre vie personnelle ; cela pourrait nous aider dans l’enquête.

– D’accord, le mort était un ami de nous trois qu’on connaissait bien mais que Will ne connaissait pas depuis longtemps. Il ne l’aimait pas trop d’ailleurs, il y avait des problèmes de caractère incompatible entre eux.

Et moi, je suis un sportif, je cours tous les matins 10 km et je vais à la salle le week-end. Que vous dire d’autre ? J’aime bien collectionner les couteaux, d’ailleurs il m’en manque un, assez grand. Je ne sais plus exactement où je l’ai mis.

– D’accord M. Sam, je voudrais bien savoir quand vous avez perdu votre couteau et à quoi il ressemble.

– Je l’ai perdu un peu avant la soirée, il a une longue lame aiguisée et une poignée noir avec des détails dorés.

– Merci pour toutes ces informations, je vais aller interroger vos amis. »

Le commissaire interrogea les deux autres et leur demanda les mêmes informations par rapport à leurs vies.

Will ne faisait pas de sport mais quand il était jeune, il faisait beaucoup de foot et de basket. Il avait un caractère d’un jeune homme normal de son âge.

Enfin Steve faisait de la boxe et de la self défense mais il n’aimait pas l’utilisation des armes pour la défense et il était plutôt pacifique dans l’esprit.

Le commissaire fit rentrer tout le monde dans son bureau pour résumer ce qu’il avait compris. Il dit :

« – Si j’ai bien compris toute la situation, pour vous M. Sam, la victime était un ami de vous tous mais M. Will ne l’aimait pas vraiment ; vous collectionnez les couteaux mais vous en avez perdu un ? »

– Oui c’est ça. dit Sam.

Le commissaire répondit :

– Bon, je vous laisse rentrer chez vous et nous continuons l’enquête. »

Les trois le remercièrent. Pendant l’après-midi, les amis allèrent boire un café et ils commencèrent à discuter de ce qu’ils pensaient chacun de tout ça. Sam demanda aux deux autres :

« – Qui est le meurtrier d’après vous? Et est ce que vous pensez que le couteau que j’ai perdu est l’arme du crime ?

Steve répondit :

– Franchement, je sais pas, le meurtrier pourrait être tout le monde et pour ton couteau je sais pas non plus. »

Will ne disait trop rien, il était trop fatigué.

Après qu’ils ait bu un petit café, ils rentrèrent chez eux.

Pendant ce temps-là, la police continua de mener l’enquête. Le commissaire et son équipe retournèrent à l’endroit du crime pour vérifier qu ils n’avaient pas laissé des indices qu’ils n’auraient pas vu la dernière fois car il faisait sombre.

Le commissaire regardait la petite ruelle et les autres regardaient aux alentours du lieu. Le couteau de Sam fut retrouvé dans un coin avec une petite tache rouge sur la lame.

Tous les policiers rentrèrent au commissariat et donnèrent le couteau au laboratoire ; c’était le seul élément qu’ils avaient trouvé comme indice.

L’après-midi passa et le laboratoire appela le commissaire en disant que le sang retrouvé était bien celui de la victime et que les traces relevées étaient celles d’un criminel qui avait déjà été jugé pour violence. Il s’appelait Samuel. On n’avait plus entendu parler de lui depuis longtemps.

Le commissaire raccrocha et commença à rechercher sur ce fameux Samuel qui avait « disparu » comme ça.

Les trois amis reprirent leur vie habituelle.

La recherche du commissaire dura deux semaines. Samuel avait déménagé et changé d’identité. Il avait fait de la chirurgie. Il s’appelait maintenant Steve.

Le bruit mystérieux

Le bruit mystérieux

3e A

Enseignante : Mme Léandri

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C’est l’histoire de Lisa qui rentrait de la piscine. Arrivée chez elle, elle dîna et regarda un film avant d’aller se coucher. La soirée se passait bien.

C’est alors qu’elle entendit bruit . Elle alla voir et regarda. Il n’y avait rien. Bizarre. La jeune femme décida daller malgré tout se coucher. Entendant à nouveau des bruits qui ressemblaient vaguement à des pas, elle décida alors d’enfiler une veste militaire et prit un revolver qui était caché sous son lit pour effrayer un éventuel cambrioleur.

Soudain, des gouttes d’eau semblèrent tomber sur le sol de la salle de bain. Pensant que le robinet était mal fermé, elle essaya de le fermer correctement mais en fait ce n’était certainement pas le robinet qui faisait ce bruit. Rien.

Un souffle lui fit penser à des paroles telles que :

“Tu as peur!”

Ça ne pouvait être que le vent. Elle revint dans sa chambre se recoucher sans enlever le déguisement car si ces choses bizarres revenaient, elle pourrait se relever rapidement. C’est alors qu’elle sentit un grand vent froid. Descendant les marches en courant, elle ouvrit sa porte et sortit. Dehors le vent d’hiver soufflait en rafales. Rien à l’horizon…

Elle rentra chez elle, ferma bien la porte et alla se coucher. C’est alors qu’un “toc toc” retentit dans le silence. Le robinet de la cuisine était-il mal fermé ? Revenant sur ses pas, elle trébucha dans l’obscurité sur une masse sombre. Son chat mort dans un coin de la maison !

Rien, il n’y avait rien dans cette maison et pourtant des choses étranges se passaient !! Que faire ?

Elle tomba par terre en pleurant, prit son téléphone et appela la police.

La police arriva sur les lieux très rapidement. Elle expliqua toute l’histoire. Les hommes entrèrent dans la maison pour voir ce qui pouvait se passer.

L’un de ces hommes raconta à la jeune femme horrifiée que l’on racontait au village que dans cette maison, la légende disait qu’une femme s’était pendue il y a bien longtemps, un mercredi 13 janvier.