Meurtre de Noël

Meurtre de Noël

3e A

Enseignante : Mme Léandri

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« – C’était un matin de décembre 1986, je me préparai pour décorer la maison avec des guirlandes lumineuses.

L’ accueil de ma famille devait être idéal.

On sonna à la porte ; c’était mon ami Martin qui voulait venir me parler de sa matinée.

Je lui répondis discrètement que je n’avais pas le temps et que j’ invitais ma famille qui devait arriver bientôt.

Une voiture roula sur le gravier. C’était mes parents qui arrivaient. Le grand père Joe regardait par la fenêtre de sa voiture et il aperçut les enfants. Il sortit de la voiture. Les enfants tout contents coururent sur le parking.

A la table, un malaise se fit sentir. Le silence était pesant. Mon père entama une discussion. Il aborda un sujet qui ne me plaisait pas du tout ; celui de mon physique ingrat.

Ce sujet dont je parlais avec lui depuis toujours me révolta. Comment osait-il me parler de mon surpoids.

J’ai donc demandé à Laurie de quitter la table avec les enfants. Quand la porte se referma, j’attendis quelques secondes, écoutant les bruits des enfants qui couraient dans les escaliers.

J’ai ressenti tellement de haine à l’égard de mon père. Il savait très bien ce qu’il faisait en me parlant de cela. Il savait combien cela me blessait.

Les enfants étaient au lit et ma femme aussi. C’est alors que j’ai pris le couteau et que je suis venu vers mon père ; j’ai alors enfoncé le couteau en plein milieu de sa poitrine. Il resta immobile un long moment je crois sur la table du salon. Il cria très fort avant de mourir.

Tout alla ensuite très vite. Ma femme descendit les marches à toute allure, entra dans la pièce et surpris le grand père avachi sur la table. Elle saisit le téléphone et tapa le 18 pour avertir qu’il y avait un blessé chez nous. C’est à ce moment là que je pris la fuite par la porte arrière.

Je me sentais si coupable. Qu’avait-il pris ? Je n’étais pas fier de mon geste. J’avais sûrement dû avoir un trou de conscience. Je n’étais plus moi-même.

C’est alors que j’ai changé mes papiers, ma carte d’identité à la mairie le lundi d’après.

C’est d’ailleurs bien pour ça que vous ne m’avez pas retrouvé sur le coup car j’ ai changé de région. Je suis là maintenant. Je dirai ce qu’il faut dire et si je dois faire de la prison j’en ferai…

Je me suis imaginé dans une cellule un court instant. Je suis prêt Monsieur l’inspecteur.

L’enquêteur avec des grands yeux me répondit :

– Je ne vois pas bien de quoi vous voulez parler car votre père est bien là ; votre femme déclare que vous étiez resté au lit avec elle mais elle a insisté pour dire que vous vous étiez réveillé tout en sueur. »

FIN

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